Modèle de longévité au sein de la scène hardcore européenne depuis ses débuts il y a de ça presque vingt ans, Stormo a enfin connu un début de reconnaissance en signant pour Endocannibalismo (2023) sur le gros label Prosthetic Records (Eyes, Undeath, Dreamwell…). Tagli/Talee possède un titre ressemblant à un jeu de mots italien (sur les pâtes, forcément) mais n’offre nulle occasion de rire tant le quartet possède toujours cette faculté à mêler urgence et désespoir.
Après le retour en force du néo metal, Ender personnifie le retour d’un autre style en vogue au début des années 2000: l’emocore. Pour ceux qui auraient loupé ça à l’époque, il s’agit, comme son nom l’indique, d’un mélange de metalcore sur les couplets et de refrains chantés façon emo, un style notamment popularisé par des groupes comme Hopesfall ou Poison The Well.
Outre le revival des scènes grunge, metalcore ou encore néo metal, il semble que le trip hop tente aussi de faire une percée. Projet basé entre Caen et Le Mans, Casino Square est un projet iconoclaste dont les membres ont fait leurs preuves dans différentes formations (le guitariste/producteur Anthony Josse est passé chez Headcharger, le trompettiste Alexandre Leguillon chez Bad Fat et Napoleon Maddox tandis que les voix sont assurées par Jay Ree (ex-Zenzile) et par Emmie Sitter). Biberonné par l’explosion de la scène dans les années 90 (notamment celle de Bristol, mais pas que), le groupe tend sur [...]
Contrairement à ce qu’on pourrait de prime abord penser, Florida Man (dit FLMAN) ne viennent pas de Floride, mais de Caroline du Sud. Et si l’allure de gros beauf moustachu du chanteur Jim O’Connor qu’on peut admirer sur le clip de « the House » pourrait faire redouter d’avoir affaire à un groupe bien bas du front (et pourquoi pas admirateur du président orange de l’idiocratie américaine qui réside en Floride), l’écoute de ce nouvel album (le 3ème) Plastique, éloigne très vite ces considérations en même temps qu’elle convainc que le groupe semble plutôt partager avec Chat Pile, cette approche ironique [...]
Comme réglé au millimètre, c’est tous les trois ans que Stray From The Path revient avec un nouvel album. Sortant sans annonce préalable (comme une surprise en gros), Clockworked arrive surtout pour rameuter les fans du groupe sur sa tournée européenne (majoritairement de festivals) sur quasiment tout le mois de juin… avant de cesser ses activités !
Même si on les avait un peu perdus de vue depuis leur très bon In Spite Of (2021), les doux dingues For Your Heath auront sorti un album de remixes (In Spite Of II) quelques mois plus tard puis Hymns For The Scorn (2022), un split en compagnie des aussi agités (et trop méconnus) awakebutstillinbed. Une grosse activité sur deux ans avant de devenir silencieux. Trois ans plus tard, le groupe de Colombus revient suite à une signature sur 3DOT Recordings (label fondé par des membres de Periphery).
Repéré en ouverture de Wardruna lors de ses concerts parisiens, Dayazell revient armé d’un nouvel album invitant au voyage du côté de l’Arménie, la Turquie, l’Espagne et la Grèce. Le groupe toulousain s’inspire en effet du folklore de ces pays et interprète là huit titres entre musique du monde et folk.
Après avoir sorti chacun un excellent album l’an dernier (Ar pour Kollapse, The Great White Nothing pour Grava), voici un split entre deux formations danoises parmi les plus intéressantes du style sludge/post metal de ces dernières années. Cet album collaboratif compte deux titres (interprétés par chacune des deux formations, chacun à sa manière) ainsi que quatre plages ambient créditant les deux groupes ensemble.
Pour parler de ce nouvel album, évidemment très attendu, des américains de Turnstile, autant commencer par les défauts, enfin le seul défaut notable en réalité : la pochette est décevante, basique, vraiment trop simple surtout compte tenu du contenu du disque (même si elle traduit quand même le côté lumineux de la musique des américains). Voilà. Ceci évacué, on peut se concentrer sur les points positifs qui sont légion et qui, pour faire simple, s’incarnent finalement par tout le reste.
Alors c’est certain si vous n’avez pas accroché à l’approche du hardcore très (vraiment très) ouverte des américains, peu [...]
Nouvel arrivant dans l’écurie transalpine Subsound Records (Zu, Aborym, Solventis…), Lera est un quartet italien ayant décidé de s’intéresser, comme le nom de son premier album l’indique, à la thématique du rêve qu’il retranscrit dans une musique évoluant entre doom, post-rock et post metal.
