#Allemagne

Krater – Urere

La caractéristique première de ce webzine étant d’être à l’écoute de ses lecteurs, il me faut prendre la plume pour répondre aux nombreux courriers que je reçois de plus en plus fréquemment. En effet, beaucoup parmi vous formulent le souhait de voir chroniquer un bon album de black qui ne les empêcherait pas de dormir tout en leur évitant de passer pour un baltringue qui ne supporterait pas un certain niveau de noirceur. Ça n’est pas encore aujourd’hui que je vais permettre à Black fucking cancer de dominer le monde mais j’accepte tout de même la mission.

The new roses – Dead man’s voice

En 2016, pressé par la concurrence, un site qui se veut un tant soit peu sérieux doit à la vérité historique de reconnaitre que l’Allemagne a beaucoup de qualités mais pas celle d’avoir fait émerger l’excellence en matière de hard blues rock. Cette discipline est en effet plus à l’aise dans les pays anglo-saxons.

Shrine of insanabilis – Disciples of the void

Quand on a deux doigts de jugeote et qu’on voit débarquer un groupe de black metal allemand auquel s’est très rapidement intéressé l’excellente écurie (allemande elle aussi) World Terror Committee, on se dit qu’on est face à l’alternative suivante : soit un membre du groupe fait partie du staff du label ou baise la secrétaire de direction ; soit la musique va faire bobo aux fefesses.

Eisbrecher – Schock

La Grèce ayant envoyé il y a quelques semaines un message assez inamical – bien que démocratique – à l’Allemagne, il m’a paru utile d’essayer de remonter le moral de nos voisins teutons. Persuadé que la nouvelle du décès de Demis Roussos n’aura pas eu pour effet de créer une liesse immense permettant aux Allemands de ne pas broyer du noir, j’ai pensé leur (re)faire prendre conscience qu’ils restent un grand peuple en terme de musique.

Interview with Porta Nigra

[:fr]
J’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec Gilles de Rais, guitariste et fondateur du groupe allemand Porta Nigra, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album Kaiserschnitt.
Tout d’abord, salut ! Es-tu heureux des retours que vous avez reçus sur Kaiserschnitt jusqu’à présent ?

Gilles de Rais. Bonjour madame. Les élitistes des scènes black et death metal considèrent notre nouvel album comme étant bizarre et gay. Les gauchistes le qualifient de nationaliste et les cinglés de droite nous voient comme une sorte de groupe de punk qui a d’une certaine manière trahi leur Empereur Guillaume adoré. Pour moi ça [...]

Porta Nigra – Kaiserschnitt

Pour ceux qui ne connaîtraient pas les allemands de Porta Nigra, ils avaient sorti un premier album en 2012 – déjà chez Debemur Morti – chroniqué ici .
Ceci étant dit, ils sont de retour trois ans plus tard, toujours dans les mêmes thèmes et toujours avec la même niaque. Seulement de l’eau a coulé sous les ponts depuis le très bon Fin de Siècle . En effet, le bien nommé Kaiserschnitt (césarienne) n’est en rien une redite du précédent effort. Même si les deux Coblençois restent dans leur univers bien à eux, suspendus dans le temps, ils ont profité de [...]

Dark Fortress – Venereal dawn

Ah les fumiers d’Allemands. Ils auraient quand même pu respecter l’année de la commémoration du débarquement et la jouer profil bas en proposant une bouse d’une demi heure ! Non contents de s’inscrire dans une démarche nécessitant l’implication temporelle de l’auditeur en assénant plus d’une heure de musique, le dernier album de Dark Fortress m’a presque obligé à me recogner toute la discographie avant de me lancer dans la chronique. Car il a bien fallu que je détermine à quel point j’ai pu passer à côté du potentiel du groupe pour me prendre une telle claque dans la face.

Infestus – The reflecting void

Lorsque, en 2011, Infestus sort son 3ème album Ex|ist, j’ai presque du mal à faire le lien avec son prédécesseur direct Chroniken des ablebens tellement l’évolution est marquée. Des structures et une ambiance beaucoup plus travaillées laissaient préfigurer une sortie majeure de l’année que ma fainéantise n’a pas permis de mettre en avant à travers une chronique. Dans la mesure où, 3 ans plus tard, les progrès sont encore plus flagrants et que l’album tourne en boucle chez moi, je suis contraint de me retrousser les manches !

The Ruins of Beverast – Blood Vaults – The Blazing Gospel of Heinrich Kramer

Alexander Von Meilenwald ne déçoit jamais. C’est la leçon que ce dernier album tatoue dans vos tympans. Tête pensante et unique membre de The Ruins of Beverast, cela fait des années qu’il imprime sa patte perso dans le milieu à coup de nappes de guitares, de claviers bien sentis, de breaks de génie et de vocaux jouissifs.

Deathrite – Into Extinction

Il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Cet adage sonne tellement juste à la découverte de la pochette de Into Extinction, second album de Deathrite. Du logo à la représentation de la faucheuse surplombant un tas de crânes, tous les éléments laissent à penser qu’on va avoir affaire à un album de metal extrême (black ou death voire black/death, libre à vous de choisir). Pourtant Deathrite officie dans le hardcore, mais attention, un hardcore des plus viscéraux/vicieux/viciés.