#doom

Amestigon – Thier

J’enrage, je désespoire, je vieillessennemis ! Je n’ai donc tant vécu (bon 39 balais, ça va, c’est pas non plus… hein) que pour vivre cette infamie ! Celle de rater dès sa sortie ce Thier. Mais que la mort m’épargne jusqu’à ce que j’ai pleinement convaincu jusqu’au dernier d’entre vous du caractère magistral de cet album.

Tribulation – The Children Of The Night

Autant être honnête, je n’avais pas entendu parler du groupe suédois Tribulation avant la sortie de ce troisième album The Children Of The Night, sur le plus médiatique label Century Media, leurs deux précédents disques parus en 2009 et 2013 ayant été publiés sur des labels plus confidentiels, ceci expliquant peut être cela. Avec le recul, cela semble être une erreur, tant ce troisième effort du groupe suédois semble bien parti pour figurer en bonne place dans le traditionnel récapitulatif de fin d’année.

Archgoat – The apocalyptic triumphator

Le retour en force du religieux a au moins un avantage : la source de la haine qui nourrit les adorateurs de Satan ne se tarit pas et permet à la musique du Malin de régulièrement nous proposer des incarnations profondément nauséabondes de la Bête.

Deuil – Acceptance/Rebuild

Monté sur les cendres d’Isaiah (excellent groupe de screamo dans la lignée des meilleurs groupes francophones parmi les pionniers du genre tels que Mihai Edrisch ou Sed Non Satiata), Deuil est un jeune groupe liégeois ayant décidé de troquer le screamo en faveur d’un style plus en vogue actuellement, à savoir un bâtard de sludge/doom et de black metal.

Eibon – II

Trois ans après Entering Darkness, chroniqué en ces pages par mon collègue Krakoukass, revoici les parisiens d’Eibon avec un second album sous le bras. Ce dernier, sobrement appelé II, n’est étonnamment composé que de deux morceaux. Avant de hurler à la fumisterie, il est opportun de jeter un œil à la durée desdits morceaux, et là ça annonce du costaud puisqu’ils font respectivement 19 et 24 minutes !

Rorcal – Vilagvege

S’il reste des survivants à l’abyssal Heliogabalus, la précédente offrande du groupe qui n’est constituée que d’une unique piste de 70 minutes de doom suffocant, ceux-ci peuvent se réjouir du retour du Rorcal. Les suisses sont en effet sortis de leur gouffre pour mieux y retourner, cette fois avec un peu de feu directement importé des enfers…

Primitive Man – Scorn

Vous vous souvenez sûrement de Clinging To The Trees Of A Forest Fire, auteur l’an dernier d’un terrifiant split en compagnie de nos brutaux noisecoreux nationaux Nesseria. Eh bien figurez-vous que le « funeral grind » ne suffit plus à leur brailleur, ainsi on retrouve là dans ce nouveau projet une volonté de ralentissement de tempo et de lourdeur doooomesque. Bref, même si ça annonce une filiation sonore plus ou moins directe à CTTTOAFF, nous voilà là avec un nouveau groupe: Primitive Man, toujours chez Throatruiner.

The Flight Of Sleipnir – Saga

Deux ans sont passés depuis l’excellent Essence Of Nine, le précédent album de The Flight Of Sleipnir. Constitué d’un binôme ayant fait ses armes au sein des groupes de black metal ricain de seconde zone Acheronian Dirge et Throcult, le groupe est axé sur une vision beaucoup plus éthérée du metal, un mix de folk et de doom plus exactement.

Ataraxy – Revelations of ethereal

Effet du réchauffement de la planète oblige, les pays du sud ont de plus en plus besoin de s’adonner à des pratiques permettant à un vent glacial de souffler sur leurs bières chaudes. Il n’y a pas de raison que l’Espagne fasse exception à la règle. Et c’est pourquoi même nos amis outre-Pyrénées se mettent au death putride fortement connoté scène nord européenne du début des 90’s.
Revelations of the ethereal est le premier album d’Ataraxy. Il fait suite à un premier EP 6 titres (2010, Curse of the requiem mass) et une démo auto produite (2009, Rotten shit, [...]

Love Sex Machine – S/T

Jeune combo nordiste dont certains membres ont fait leurs armes au sein du prometteur In The Final Analysis, Love Sex Machine débarque sur Throatruiner avec un premier album qui devrait ravir les amateurs de chaos lourdingue à base d’amplis en mode « réacteur d’airbus ».
Sitôt le rouleau compresseur lancé à toute berzingue, l’effet escompté est bien là : on tente de surnager, on suffoque et on se noie finalement sous cette masse informe et putrescente. Le magma de foutre et de sang Love Sex Machine est implacable, mais lui par contre te plaque sous son quintal sonore.
Mais [...]