#Paul Thomas Anderson

The Master

Se perdre dans l’espace-temps ou s’enfoncer dans l’ennui, se laisser bercer par la mise en scène ou bien regretter l’immobilité du récit : c’est le propre des œuvres immersives que de diviser, d’autant plus que la plongée ou non dans l’univers créé dépend en grande partie de notre humeur, de notre état d’esprit, du simple moment présent. Contemplatif et insaisissable, The Master divisera, éclairant certains spectateurs de sa lueur trouble, en laissant d’autres dans les pénombres de leur lassitude.
Que sa beauté nous envahisse ou nous échappe, on ne peut nier la prise de risque de Paul [...]