Bilan 2013 – Joss

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Annee de sortie: 2013

mozaiquebilanQue dire de cette année musicale 2013 sinon qu’elle s’inscrit dans la lignée de la précédente pour moi. Il y a un an, lors du bilan 2012, je faisais remarquer que peu de nouveautés avaient tourné dans l’année. Cela est d’autant plus vrai en 2013. Après un rapide coup d’œil sur ma page RYM, je réalise que sur environ 170 albums achetés en 2013, seule une petite vingtaine sont des nouveautés. Il est ainsi relativement aisé d’établir un top 10. Un top qui comme d’habitude se partage entre attentes comblées (Riverside, Steven Wilson, Agnes Obel), coups de cœur inattendus (Détroit, Nick Cave) et totales découvertes (Wolf People, Rose Windows, White Denim).

Pour 2014, je n’attends pas de sortie particulière, on verra bien ce que le vent nous amène. Si je ne suis pas trop feignant, il est possible que j’écrive ma centième chronique dans l’année, ce qui ferait un bel écho aux 10 ans du site !!!

Comme d’habitude, pas vraiment de classement, ces 10 albums sont relativement différents les uns des autres et difficilement comparables. A noter que les albums de Ghost, Depeche Mode, Midlake ou encore Tigran Hamasyan n’étaient pas loin de rentrer dans ce top 10, mais les places sont chères.

Mais maintenant, place aux lauréats ! (par ordre alpabétique)

Nick Cave & The Bad Seeds – Push the sky away
Un artiste sur lequel je ne m’étais jamais réellement penché. Mais le hasard me guide vers ce superbe album, étonnamment posé, malgré une tension sous-jacente qui gronde ça et là.

Détroit – Horizons
Je n’attendais pas spécialement un retour de Bertrand Cantat sur le devant de la scène, et c’est après la sortie de cet album que j’ai appris son existence. Mais en s’associant à l’ex-sixteen Horsepower Pascal Humbert, Cantat nous montre qu’il n’a rien perdu de son talent d’écriture et d’interprétation.

Rudresh Mahanthappa – Gamak
Mon coup de cœur jazz de l’année. Ce saxophoniste d’origine indienne propose un jazz contemporain aventureux et accrocheur, et qui garde un œil sur John Coltrane dans le rétroviseur.

Agnes Obel – Aventine
Et un essai confirmé, un ! La belle danoise avait surpris son monde en déboulant avec un superbe premier album, dans un genre qui n’a rien de particulièrement vendeur. Attendue au tournant, elle nous livre la suite logique de Philharmonics, toujours dans un registre pop intimiste et un peu austère mais avec ajouts de quelques cordes (pas pour se pendre, hein). Le songwriting est toujours aussi affûté et fait mouche à tous les coups.

Riverside – Shrine of new generation slaves
Depuis leurs deux premiers albums (découverts en même temps), ce groupe ne m’a jamais déçu. Ils ont toujours fait évoluer leur musique intelligemment, sans rien renier de leurs travaux précédents. Riverside évolue toujours dans un registre metal-prog, lorgnant vers le rock-prog, où chaque titre apporte sa pierre à l’édifice. Une grande réussite.

Rose Windows – The Sun Dogs
Avec ce qui est sans doute l’un des albums de l’année, les américains de Rose Windows nous prouvent qu’il est encore possible de faire du neuf avec du vieux. Les années 70’ apparaissent en filigrane mais le folk-rock-psyché de Rose Windows s’avère tout à fait original avec un sens de la compo particulièrement aiguisé.

Spiritual Beggars – Earth Blues
L’album de l’année pour moi. Je n’avais jamais écouté ce groupe avant (étiqueté “stoner“, et sachant que je ne suis pas fan du genre…), mais ce Earth Blues lorgne d’avantage vers un hard-rock ultra catchy. Un véritable défilé de tubes où Michael Amott (Carcass, Arch Enemy) n’en fini plus de livrer des soli jouissifs.

White Denim – Corsicana Lemonade
Un des ovnis de l’année. Un mélange si improbable qu’il devrait être indigeste. Mais White Denim arrive mixer jazz-rock, blues-rock, funk et pop avec classe et élégance. Des titres courts et efficaces qui vont droit à l’essentiel.

Steven Wilson – The Raven that refused to sing (and other stories)
En réunissant autour de lui une petite poignée de virtuoses (Nick Beggs, Marco Minneman, Guthrie Govan…) Steven Wilson met toutes les cartes de son côté pour sortir l’album de rock progressif de l’année. Et tant pis s’il se repose un peu sur ses lauriers après deux albums solos plus aventureux, le bonhomme a du talent pour synthétiser 40 ans musiques progressives.

Wolf People – Fain
Encore une découverte réjouissante en 2013. Une musique assez inclassable qui fait le grand écart entre un math-rock actuel et un folk sans âge. Percutant et poignant.

 

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