Finch – 03 mai 2005 – Boule Noire – Paris

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Ca fait trois ans que j’attends ça et comme j’avais raté leur précédente venue en 2002 (et par là même pas raté grand-chose aux dires de certains), c’est avec une certaine fébrilité que j’entre dans la salle, accompagné de Will d’adrenalyn (www.adrenalyn.net) lui aussi très impatient de voir les Californiens à l’ouvre.

Le public est très varié : métalleux , gothiques, emokids et true rebelz forment l’essentiel de la population de la salle ce soi-là, will me faisant remarquer que la moyenne d’âge n’excède probablement pas 17 ans ( l’effet Rock Sound ???). Cela m’importe peu, je suis ici avant tout pour passer un bon moment en compagnie d’un des groupes que j’adule le plus.

Bon, une heure plus tard, le concert commence, pas de première partie, le public ne l’aurait d’ailleurs sûrement pas apprécié tant on sentait que l’attente de Finch se faisait forte. Les magnifiques têtes d’amplis Stack Orange de Randy Strohmeyer (guitariste) vont donc enfin pouvoir montrer ce qu’elles ont dans le ventre, et pas de doute..ça s’annonce fort. « Grey Matter » ouvre le festival, le pit se déchaîne et je commence à comprendre que ce concert va être très intense.

Piochant dans le véritable concentré de bombes sonores du premier album, le groupe s’exécute à la tâche sans fioritures, Nate Barcalow (chant) a incontestablement gagné en maturité sur sa voix qui s’avère très proche de la voix CD. Le garçon a du coffre !!!Les riffs déchaînés de « Three Simple Words », « Awake », « New Beginnings », « Without you Here », « Untitled » et autres tubes imparables s’abattent sur la fosse complètement transie de bonheur (enfin en tout cas moi je l’étais.), le son est parfait , la batterie (aux commandes duquel un ex-Counterfeit -le groupe US-, Marc Rodriguez, fait une véritable démonstration de savoir-faire) claque de façon très agressive, le bassiste fait bien son boulot.De ce côté-là rien à redire.

Puis arrivent les nouvelles compos : entre The Mars Volta, Dillinger Escape Plan (oui !oui !), QOTSA pour les influs et une bonne touche personnelle en complément (on garde le côté néo/emo), elles rendent vraiment très bien en live et m’ont l’air très prometteuses.Nul doute qu’elles devraient mettre tout le monde d’accord sur le groupe (taxé parfois de groupe de pleureuses pour gamin de 15 ans, ce que je ne comprends pas toujours tant je trouve leur musique jouissive), l’album « Say Hello To Sunshine » sort le 7 Juin et je pense que ce sera très bon (pas de vautrage à la A Static Lullaby en vue).

Après un « Worms of The Earth » furieux et réclamé par l’ensemble de la salle, c’est l’heure tant redoutée (snif ouin) de la fin qui s’approche. »Ender » et bien sûr « What It Is To Burn » clôturent le set et envoient tout le monde au paradis sonore…Le son est, je me répète, vraiment excellent (un exploit pour La Boule Noire), je suis enchanté, je n’ai plus de voix et je me suis fait défoncer par des slammeurs, mais je suis tout de même très content..

Bref, jai pris une véritable claque ce soir-là comme je ne m’en étais pas pris depuis l’année dernière avec Thursday et je peux vous assurer que ma place pour leur retour en Juin à l’Elysée-Montmartre sera prise aussi tôt que possible.Alors ok le groupe était un peu froid envers son public (le gros point faible de Finch vraisembablement), mais je pardonne.

Equipe Eklektik

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