Sylvester Staline nous vient du nord de la France, une ancienne région minière particulièrement touché par le chômage. Là bas les gens mangent des moules toute la journée, vont en vacances en Belgique et pratiquent le tuning sur des Citröen BX. C’est dire si la situation est catastrophique. Au milieu de tout ça, quatre mongoloids ont décidé qu’eux aussi avaient le droit à leur part du rêve soviétique, à la gloire et aux beaux petits culs. Pour se faire ils ont décidé de monter un orchestre de rock du nom de Sylvester Staline (et hop, un petit jeu de mot pour montrer que nous aussi ont a de l’humour et que Lagaffe n’a qu’à bien se tenir).
Mais pour être crédible face au coeur de l’armée rouge, le dernier groupe russe à la mode ayant remporté la Kolkhose academy, nos gars du ch’nord se devaient d’avoir au moins un album en poche. C’est aujourd’hui chose faite grâce au soutient du Kremlin et de l’argent récolté dans ces camps de vacances qu’on appelle goulags. Certain de son succès, c’est dans un esprit joueur et bon enfant que Sylvester Staline à intitulé ce premier album « Gonna Spread Hard Drugs To Your Stupid Kids With The Royalties Generated By This CD ».
Ce titre qui sonne comme une revanche prise sur tous ces vendeurs de crack de la place des Reignaux ne doit pas occulter le côté « gay », « fun » et « top tendance » de Sylvester Staline! Le groupe nous offre quand même trente trois tubes de fastcore, power violence mes couilles sur fond de stéroïdes et de fist fucking. Ajoutez-y un son aussi propre qu’un paillasson de gitan, des paroles de jeunes sauvageons et des samples de hautes volés tirés de la filmographie de Steven Seagal et des reportages de Confessions intimes sur le syndrome de tourette et vous obtenez ce disque aussi débile qu’indispensable.
Bref, je ne vais pas passer trois heures à essayer de faire de cette chronique une grosse blague bien écrite sur un groupe complètement détruit du cerveau. Ce genre de disque ne marquera certainement pas le millénaire mais il aura au moins le mérite de nous avoir bien fait rigoler. Et puis rien que pour les samples et l’artwork ce disque vaut le détour. Nan sérieux, aller m’acheter ce disque tout de suite bande de raclures!
Tracklist :
1. Sorry I Didn’t Know That She Was Only 13
2. A Real Bitch Doesn’t Listen To Botch
3. Seth Putnam Is A Rip Off
4. $.$ Gonna Spread Hard Drugs To Your Stupid Kids With The Royalties Generated By This CD
5. Emo Is The R’n’B Of Hardcore
6. Internet Thugz
7. Poor Lonesome Trasher
8. I Drive Drunk To Smash Cop Kids
9. Remove Your Spikes
10. Assume You’re A Loser
11. Crusty Bastards
12. Not Sorry About This
13. I Love Real TV Shit
14. King Of Hiddenz Lyrics
15. Andre From Mongoli Is A Mongoloid Android And Tetris Made Him Fool
16. D.I.Y.
17. More Crack!
18. Horny Sistaz Love Mr. Freeze
19. Bullet Proof Bikini
20. Booty Fast Oi! For Skrew Driver Fever
21. Fatal Mosh From Venice Beach Goulag Aka Revolution Is Trendy
22. Funny Funky Breakin’ Yaba Girl
23. Stabbed In The Back With A Fork
24. A Song That We Can’t Understand Why We Did It Aka The Batman Song
25. Classious As A Pimp In Pump
26. Nunkchak Niggus Street Bounce Violent Attack
27. You Play Stoner But You Don’t Even Know That It Came From Black sabbath Because You Are Born In 1981
28. Do You Have A Karate Club Card?
29. Disco Vietnam: Born To Dance
30. The DC Killah
31. Crackrocks Chocolate Milkshake
32. Booty Fight On Shake That Ass
33. Too Fuckin’ Long
« A Real Bitch Doesn’t Listen To Botch » … énorme … rien que pour un titre pareil, je crois que je vais jeter une oreille sur ces dégénérés.