Put To Death – Put To Death

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Style: Powerviolence / HardcoreAnnee de sortie: 2011

Alors comme ça on se fait des petites escapades en douce. On prévient personne, on ferme les volets, on fait croire qu’on est en vacances alors qu’en fait on tape un petit navire de guerre dans son salon pour aller jouer sur les mers d’huile quand les épiceries sont fermées et qu’on ne peut plus acheter de rhum après 1h du mat ?

Voilà Put To Death c’est le genre de produit bien aligoté et assez explosif à mettre sur la platine quand les enceintes sont bien dégagées et qu’on va faire parler le gros son à en faire pleurer de poudre le plâtre du plafond. Aux manettes on retrouve deux mecs qui savent préparer les pochons et qui livrent même à domicile leur came le sourire aux lèvres. D’abord Alex Hughes est là pour préparer les petits fours, il faut quand même surveiller avec lui la cuisson parce que tout peut très vite brûler. Le gazier est un habitué de la gerbe de feu, lui qu’on connait plus volontiers accompagnés de ses potes d’Insect Warfare, mais il est encore plus à l’aise quand il taille le bout de gras chez Hatred Surge, on peut même le retrouver pousser les hostilités un peu plus loin chez Iron Age, ça cuve tranquille et ça sait toujours recevoir. On aime ça.

À ses côtés, pour l’épauler sur les 6 titres de la rondelle, c’est Chris Corry qui s’est dévoué, lui qu’on avait vu plutôt en forme sur le Devoured de Soul Swallower et le No Remorse, No Tolerance de No Tolerance, l’année dernière. Le projet Put To Death, en trois mots, c’est la sanction. Peloton d’exécution sommaire, les deux déploient sans artifice la force du verbe powerviolence avec ce qu’il faut d’urgence et de fuel pour faire sonner le tout comme un feu d’artifice artisanal. La poudrière blaste à tout va sur ses relans de grognards, l’artillerie est lourde mais mobile. Ça laisse percer ses moshs et le tout est bien balancé avec des riffs qui versent dans le traditionnel, ça dégouline bien mais ça a sa fermeté. Bordel que c’est bon. Articulé juste ce qu’il faut, c’est l’autoroute qui se déroule sur quelques minutes bien frappées. Efficacité maximum, le genre de disque qui ne fait pas semblant.

Violent ce qu’il faut, bien rageur, voilà un très bon skeud qui fait plaisir aux feuilles. Pour les gros amateurs d’Infest c’est le pied, essayez de trouver des voisins qui aiment ça aussi parce qu’il va tourner. C’est très rare je sais de tomber sur les bons voisins, mais finalement avec un disque comme celui-ci, c’est aussi ça qui est bon, au moins tout le monde en prend pour son matricule. La fête. Pourvu qu’il y ait une suite à cette histoire parce que cette plaque frôle déjà la perfection.

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