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Coastlands – Death

Coastlands – Death

By post metal

Cinquième véritable album pour Coastlands (on ne comptera pas les multiples EP, split et autres compilations) qui marque le coup en débarquant chez les très bons Translation Loss Records (Wake, Teeth, East Of The Wall etc.). Le quartet de Portland (débuté sous forme d’un one-man band) s’inscrit dans une mouvance instrumentale à la thématique forcément sombre. En effet Death est un album axé sur le deuil, les traumatismes du passé et la fragilité de la vie. Un tableau pas vraiment joyeux mais qui s’anime sur fond d’atmosphère hypnotiques captant la force du post-metal et la sensibilité du post-rock.

Eleanora – Mere

Eleanora – Mere

By sludge/post-hardcore/screamo

En 2014, Eleanora a fait des débuts plutôt remarqués en partageant un split avec d’illustres compatriotes, à savoir Amenra. Le groupe originaire de Gent (Belgique) officiant dans une optique « post » sensiblement proche, la filiation s’est faite naturellement. Depuis, le groupe a poursuivi avec un EP éponyme (2014), un album (Allure, 2016) avant de prendre un peu plus de temps pour livrer ce Mere, nouvel album qui tend à remettre un peu de nerfs et de sincérité dans le post-metal.

Neànder – Eremit

Neànder – Eremit

By instrumental post metal

Le ciel devient gris, les températures descendent, pas de doute, l’automne est bien arrivée ! Et quoi de mieux dans cette atmosphère morose qu’un peu de musique instrumentale histoire de laisser son esprit divaguer au gré des riffs ? Les allemands de Neànder ont justement ça en rayon: un espèce de mix de post-rock et de doom construit autour de riffs puissants, tantôt lourds, tantôt plus rapides, tantôt plus aériens pour nous envelopper dans une ambiance cinématographique.

Jenhrä – Primal

Jenhrä – Primal

By post-rock

Jenhrä, ce sont deux frères originaires de Langres (Haute-Marne) dont la passion s’articule entre contemplation de la nature et tout ce qui est « post » et progressif. On retrouve donc sur Primal, premier album autoproduit, cette combinaison d’influences et de sensations autour d’atmosphères introspectives. C’est sûr qu’avec une telle description, on ne s’attend pas à être accueilli par un long cri strident (vrillant un peu les oreilles) !

La Fin – The Endless Inertia

La Fin – The Endless Inertia

By post-metal

Après un premier EP (Empire Of Nothing) sorti en 2016, les milanais de La Fin ont signé chez Argonauta Records avant de passer à la composition de son premier véritable album The Endless Inertia. Et lorsque l’on lance l’écoute, on se rend compte que le post metal des italiens a été façonné avec soin, multipliant les textures et les atmosphères.

Maudits – Maudits

Maudits – Maudits

By instrumental/doom/post-metal

Jeune formation parisienne fondée l’an dernier autour de membres live de Throane, Ovtrenoir et The Last Embrace, Maudits est un trio instrumental aux influences multiples, quelque part entre doom, ambient, post-rock et metal. Leur spectre sonore est assez large et ce premier album éponyme nous immerge dans une optique entre urgence et contemplation, abysses et élévation.

Bait – Revelation Of The Pure

Bait – Revelation Of The Pure

By post black metal

Comme le metalcore il y a quelques années, le post-black metal a engendré une effervescence assez folle, les clones de Deafheaven, Alcest et autres groupes mélangeant black metal et shoegaze ont pullulé au point de n’avoir plus grand chose d’inédit à offrir aujourd’hui. Si bien que désormais, une certaine méfiance apparaît à la simple lecture d’un album ayant cette étiquette. C’est le cas de ce Revelation Of The Pure de Bait, mais il aurait été bien dommage de ne pas l’écouter tant il se démarque de ses congénères !

An Evening With Knives – Sense Of Gravity

An Evening With Knives – Sense Of Gravity

By heavy sludge/doom/stoner

Trio formé à Eindhoven, An Evening With Knives aime s’aventurer à la croisée de styles tels que le doom, le sludge, le post-metal et le stoner. Un mélange pas vraiment inédit mais qui se voit varié et maîtrisé dans ce Sense Of Gravity, second long-formais des néerlandais.

Sons Of A Wanted Man – Kenoma

Sons Of A Wanted Man – Kenoma

By blackened post metal

Kenoma, je ne sais pas pour vous mais moi ça m’évoque instantanément Kodama d’Alcest. Certes ce ne sont pas exactement les mêmes lettres, mais la ressemblance est là. Une ressemblance qui va aussi se présenter (dans une moindre mesure) dans la musique de Sons Of A Wanted Man. Originaire de Belgique (Berlingen), le groupe a débuté ses activités en 2014 puis a sorti deux EPs avant d’atterrir chez Les Acteurs de l’Ombre pour son premier long-format de « blackened post metal », étiquette un peu fourre-tout, un peu à la mode.

SXOKONDO – Flesh & Sky

SXOKONDO – Flesh & Sky

By hardcore torturé

Avec son inquiétante cover à la photo semblant sortir d’un film de Yorgos Lanthimos (Canine, The Lobster), SXOKONDO (« onde de choc » en espéranto) ne laisse déjà pas indifférent visuellement parlant. Et la musique du quintet suisse n’est pas en reste ! Flesh & Sky est en effet un EP de hardcore mais qui a été infusé de multiples sous-genres (noise, sludge, hardcore chaotique), pour trois titres sous tension (excellemment sonorisés par Kevin Galland et masterisés par Magnus Lindberg).
Mais est-ce qu’il va tirer ?