Shelter Red – Masters of the Universe
Chronique Post-Tout

Shelter Red – Masters of the Universe

drommk
drommk
Auteur
26 juin 2009
il y a 16 ans
5 commentaires
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Année de sortie
2005
Note

————–AVERTISSEMENT————ATTENTION, la lecture de cette chronique peut avoir de multiples effets secondaires indésirables :– Nausées aiguës et vomissements répétés dus à l’absurdité des propos – Violentes crises d’épilepsie causées par l’absence totale de logique, de plan ou d’une quelconque forme de cohérence– Irrépressible envie d’arracher un bras à son auteur pour le frapper ensuite énergiquement […]

Shelter Red – Masters of the Universe

————–AVERTISSEMENT————
ATTENTION, la lecture de cette chronique peut avoir de multiples effets secondaires indésirables :
– Nausées aiguës et vomissements répétés dus à l’absurdité des propos
– Violentes crises d’épilepsie causées par l’absence totale de logique, de plan ou d’une quelconque forme de cohérence
– Irrépressible envie d’arracher un bras à son auteur pour le frapper ensuite énergiquement avec

Bien que nous ne puissions pas encourager l’usage de drogues ou d’alcool, il est vivement conseillé d’être dans un état second pour lire ce qui suit…au moins autant que l’était le chroniqueur au moment de sa rédaction.
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Voilà une production bien intéressante, et à plus d’un titre (phrase bidon, 10% des lecteurs abandonnent dès cette première ligne):
– D’une parce qu’elle est aussi récente que son anonymat est profond (genre 900 auditeurs sur last.fm)
– De deux car elle avait pourtant tout pour faire un carton.
– De trois parce je me voyais mal finir cette mini-intro sans un troisième point, quitte à ce que son contenu soit sa raison d’être (et vice-versa).

Donc comme je le disais avant de m’interrompre moi-même, Shelter Red est certainement, avec Trephine (chronique à suivre prochainement) l’un des groupes les plus injustement boudés de ces dernières années. Pourquoi ? PARCE QUE JE VOUS LE DIS. Ca va suffire maintenant de remettre en question tout ce que je raconte ! Non mais, pour qui vous vous prenez ? Vous avez de la chance que cette chro n’ait aucune chance de paraître sans un développement plus poussé. Parce que sinon je vous aurais bien laissés là, seuls, baignant dans votre médiocre arrogance.

DONC (et ne me saoulez plus avec votre mauvais esprit), ce combo aurait logiquement du être une des révélations de l’année. Pourquoi ? (grrrr) Parce qu’ils produisent avec brio un mélange progressif de post-core (=style à la mode), de post-rock (=style à la mode) et d’un math-rock (=style à la mode) simplifié (**bonus de popularité**) dont il est impossible de ne pas tomber immédiatement sous le charme. Une formule chimique instable et volatile qui nuance la beauté aérienne des Red Sparrowes avec l’équation froide de l’instru-metal.

Poignantes, tranchantes et terriblement efficaces, les compositions de ce duo bénéficient d’une production à leur hauteur et séduisent l’auditeur dès la première écoute. Un sans-faute dans un domaine pourtant surexploité et dont on a régulièrement le sentiment d’avoir fait le tour. Shelter Red a d’ailleurs réitéré la formule en début d’année, avec un deuxième album heavyment intitulé « Strike a Mortal Terror », nettement en dessous de cette petite merveille.

Pourquoi, alors, un tel anonymat ?

– Un, parce que devant le déluge de groupes post-truc à cette époque (et aujourd’hui encore d’ailleurs) il était inévitable que certains artistes soient oubliés malgré leur indéniable talent.
– Deux, parce que dans le secteur très ciblé du post-rock-où-les-guitares-font-un-peu-plus-que-tidididi-sur-la-même-corde-alors-que-la-batterie-monte-en-puissance-pendant-le-climax-du-morceau, Red Sparrowes avait déjà pris pas mal de parts de marché.
– Trois, cf. troisième point de l’introduction.

PS: Vous étiez prévenus.

  1. eyes on the floor
  2. a fenceing match
  3. with sabres
  4. the legacy
  5. de en kah
  6. the whole truth
  7. the formal challenge
  8. few words of gratitude
  9. little heaps of dirty white
  10. errand of mercy
  11. lying in the arched room

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drommk

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Chroniqueur instable depuis 2009, je me passionne pour les fouilles du web, en quête de groupes originaux ou/et méconnus. J'ai un faible pour les mélanges de genres. La formule parfaite est pour moi un équilibre entre originalité, technicité et émotion.

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