The Locust – Safety Second Body Last

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Style: grind délirant à synthéAnnee de sortie: 2005Label: Ipecac

Que peuvent bien jouer des gars qui se déguisent en sauterelles, c’est à dire cagoules style mouche à merde, slip kaki et t-shirt kaki ? De la musique de tarés. Pas dur. Allumés du bulbe, nos quatre gaillards nous arrivent tout droit de Californie, de San Diego pour être précis.

Apres un Plague Soundscapes totalement barré et violent, les sauterelles nous sortent ce Safety Second, Body Last… un EP de deux titres. Fini, pour le moment, les disques composés d’une trentaine de morceaux dont la durée dépassait difficilement la minute. Ici, ces deux morceaux sont longs ! 3 minutes 57 et 6 minutes 12 de pur Locust.

Est-ce la signature du groupe sur Ipecac qui a donné cette idée d’EP de deux titres ? Quoi qu’il en soit, The Locust, qui a tout de même quitté Epitaph/Anti pour signer sur le label de Patton ne fait pas tâche au milieu de Fantomas, Phantomsmasher, Tomahawk ou encore Dälek.

Musicalement, pas de changements radicaux. Toujours aussi barrée, la musique de The Locust est toutefois plus électronique. Le claviériste/ chanteur et leader du groupe s’en donne toujours à cœur joie. Il hurle, suraiguë, se détruit la gorge et possède toujours ce ton de voix décalé limite enfantin. Mais l’alternance de voix hurlées et de voix sur-hurlées se fait plus sentir que sur les nombreux disques qui composent la discographie du groupe.

Quoi qu’on pense du brouhaha que ce groupe crée, c’est technique. Essayez de jouer comme le batteur, vous verrez qu’il ne tape pas n’importe comment. C’est du bordel ordonné. En théorie, The Locust joue du grind. Ultra carré, un foutoir fait par des musiciens loin d’être des mauvais. Les très nombreux changements de rythme, les breaks, les délires psychos, les passages calmes en plein morceau font de ce disque une production encore plus schizophrénique que les anciennes galettes du groupe, dont les morceaux étaient trop courts pour être comparables bien qu’ils soient eux aussi très extrême.

Niveau production, le son est parfait pour ce genre de musique. Oui, oui, c’est de la musique, c’est prouvé. Musique (d’après le dico Hachette) : Art de combiner les sons selon certaines règles. Et bien The Locust s’est fixé ses règles. Donc revenons à la production. Le son est donc agressif, les éléments ressortant le plus sont la batterie, la basse et les samples. La guitare, comme sur tous leur disque est un peu en retrait, joue le rôle de la basse dans les groupes conventionnels.

Pour résumer, ce groupe est totalement taré, le maître en la matière d’« electro grind », totalement déjanté. C’est tout à fait le genre de musique marginal, que personne ne comprend, et qui pourtant est tout sauf du vacarme. Ici les mecs savent jouer, et ne se prennent pas au sérieux, mais proposent une musique originale, créative, bien ficelée, barrée, délirante, violente, en décalage avec ce qui se fait actuellement. Fans de An Albatross ou Horse the Band, penchez vous là dessus, The Locust est encore plus extrême.

  1. consenting abscess one decent leg-movement across the membrane-oscillating eyes
  2. armless and overactive whos handling the population paste invented organs
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2 Commentaires

  1. Steev_ [HxC] says:

    C’est vrai que l’alternance des voix, comme tu le précises, se fait plus entendre sur ce MP3 que j’ai eu l’occaz d’écouter.Par contre, ils tripent toujours avec leurs titres à ralonge ^^ ! héhé !

  2. heddy says:

    prefere an albatross car plus rock’n’roll mais c vrai que sa pete

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