Sympathique découverte que ce groupe Lillois, qui versait à ses débuts dans un punk aujourd’hui métamorphosé en quelque chose de plus protéiforme, mélange de rock et de funk essentiellement, avec une pointe d’électro bienvenue, basé sur l’énergie et l’envie de faire remuer les culs. Et ça marche plutôt bien, même si tous les titres parmi les 14 ne se valent pas et que l’album s’essouffle sans surprise sur la fin.
Au rayon des réussites, il y a l’introductif « People in the Shadow » (et ces claviers sonnant comme du Justice), le funky disco « Antislavery », les dansants « The Face », « PIL », un « Darkness Paradise » bien chargé en riffs, et pas mal d’autres finalement.
On reste en revanche plus dubitatif devant certaines facilités « commerciales », comme ces choeurs enfantins qu’on retrouve sur le single « Ghost », ou « Do It Again » (on n’est pas très loin de la copie du fameux « D.A.N.C.E. » de Justice).
On pense pêle mêle à Bloc Party (qui semble être une influence importante), Republica en version masculine, voire FFF quand c’est plus funky, Justice aussi sur les plans électro. Énergique, le combo l’est assurément, à l’image de leur leader Mathieu dit Matt Bastard, qui se démène tant qu’il peut lors des prestations scéniques du groupe.
Rafraîchissant, à défaut d’être indispensable, dommage que l’été soit encore bien loin!
Tracklist :
01. People In The Shadow
02. Can Be Late
03. Ghost
04. Antislavery
05. The Face
06. Do It Again
07. PIL
08. Fallin’
09. Give Me Your Life
10. Darkness Paradise
11. Enemy
12. Cup Of Coffee
13. Mirror
14. Bastard Song