Bilan 2012 – Ennoia

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Annee de sortie: 2013

Revenir sur l’année 2012 est pour moi un plaisir bien moindre que cela ne l’avait été pour 2011. Je ne qualifierais pas 2012 de « mauvaise année » musicale car il n’y a pas eu pour moi de déception marquante. C’est plus en termes de quantité que le bât a blessé: très peu de sorties de groupes que j’attendais, quelques bonnes découvertes mais aucune claque majeure. C’est donc un bilan en demi-teinte en ce qui me concerne.

I- Les concerts

A) Les mémorables

En premier lieu je placerais Slayer (cf report) car c’est toujours un plaisir de les voir.

Autre concert exceptionnel, Faith No More au Sonisphère 2012 à Amnéville qui nous a livré un Mike Patton très en forme sur une scène restylée façon paradis que les spectateurs ne sont pas prêts d’oublier.

Faith No More au Sonisphère 2012

Kreator et Sodom ont également fort bien défendu leurs biftecks respectifs au festival Léz’Arts Scéniques à Selestat.

Le concert d’Urfaust au 7er à Mannheim (Ger) a aussi sa place au panthéon pour la performance scénique impeccable du duo et l’ambiance très prenante des albums bien transcrite sur scène.

B) Les appréciables

Le concert d’Alcest et Soror Dolorosa au Glaz’Art (cf report) était fort sympathique, ainsi que celui d’Ultra Vomit au pub Chez Paulette à Pagney-Derrière-Barine et celui de Verdunkeln au 7er à Mannheim qui nous a livré un black implacable et tout en toucher avec des guests délicieux (Von Meilenwald de The Ruins of Beverast à la gratte).

C) Les » excusables » (ou pas)

En grande sentimentale que je suis, je ne peux pas m’empêcher de faire preuve d’une certaine indulgence envers ces groupes qui me sont chers:

Nachtmystium au Glaz’Art (cf report): ici ce n’est pas la performance qui pêche, loin de là, mais clairement le son, fort dommageable vu l’effort important fourni par le groupe.

Ministry au festival Léz’Arts Scéniques à Sélestat: aïe, je sais que je n’aurais pas dû voir Ministry en 2012 mais je n’ai pas pu résister. Les zicos étaient super, pas un faux pas et le côté show était bien préservé mais Jourgensen fait vraiment de la peine à voir. Ainsi papy Al ne chante presque plus et a beaucoup de mal à se mouvoir. Même si le coeur y est, la prestation a largement perdu de sa superbe hélas.

II- Les albums

A) Les déceptions

Le Silencing Machine de Nachtmystium (cf chronique) malgré ses deux bons titres reste en deçà des possibilités du groupe. Tout comme le dernier Alcest Les Voyages de l’Âme qui manque d’inspiration et qui, pour le coup, n’invite pas vraiment au voyage. 

B) Le top 

Pas d’ordre particulier à respecter après les 4 premiers qui sortent réellement du lot. A remarquer quand même que si l’année avait été meilleure, les deux derniers ne figureraient certainement pas dans les 10 albums de l’année

1. Killing JokeMMXII (cf chronique)

Un album magnifique, aussi plein d’énergie que d’émotion et toujours très inspiré. Tous les titres sont excellents.

2. Lunar AuroraHoagascht (cf chronique)

Un pur monument de black forestier et ambiancé comme seuls savent le faire nos amis allemands. Une expérience nocturne de toute beauté.

3.  Hell MilitiaJacob’s Ladder (cf chronique)

Petite bombe black française aux riffs acérés et à l’atmosphère malsaine, comme on les aime.

4. Secrets of the MoonSeven Bells (cf chronique)

Un album bien construit, à la fois plein de profondeur et de recueillement. Du grand Secrets!

5. Hail Spirit NoirPneuma (cf chronique)

Petit inattendu pour moi cette année (merci Krakou!), ce disque aux accents à la fois black et Virus-iens a su me conquérir avec ses riffs catchy.

6. Master’s HammerVracejte Konve na Misto

Ce n’est certes pas du Master’s Hammer de la période Ritual , mais c’est un album cohérent avec un feeling particulier et toujours cette même énergie venue de l’Est.

7. Sacrificia MortuorumRailler l’Hymen des Siècles

Un très bon disque de black français aux guitares qui fleurent bon les temps anciens et aux accents un peu « Peste Noire » sur les bords. Les compos sont efficaces, les vocaux à propos et l’ensemble bien exécuté. Le son sert parfaitement les morceaux, rien à redire.

8. Mgła – With Hearts Towards None

Mgła ne déçoit pas et demeure une véritable fabrique à hymnes. Toujours ces riffs incisifs et ces ambiances à couper au couteau. Un album très homogène, avec un tout petit peu moins de moments purement glorieux que son prédécesseur, mais très prenant quand même.

http://www.youtube.com/watch?v=TbSpg0q1q_Q

9. Paradise LostTragic Idol (cf chronique)

Un album fort sympathique, dans la lignée du précédent.

10. KatatoniaDead End Kings (cf chronique)

Un album honorable dans l’ensemble malgré des moments plus que limite, comme cet affreux titre avec la chanteuse de The Gathering. Mais Katatonia savent au final sortir leur épingle du jeu, donc on les pardonne.

Chroniqueur

Ennoia

Amatrice de chats, de zombies, de littérature, de black metal en particulier et surtout de musique en général.

Ennoia a écrit 34 articles sur Eklektik.

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