Dawn qui traîne à refaire surface (putain je leur casserais la tête à ces faignasses !), Dissection et Sacramentum faisant partie du passé, Necrophobic avait un bon coup à jouer en 2006 pour se positionner sur le podium. Pourtant, Hrimthursum ne m’a pas convaincu. Je n’ai donc pas accueilli son successeur avec la flamme dans les yeux.
Et puis là, comme dans les téléfilms à 2 balles dont la trame est cousue de fil blanc, vlatipa que je me prends à trouver ce Death to all comme l’une des meilleures sorties du genre. Le genre ? Pour ceux qui ne connaissent pas du tout les groupes sus cités, c’est tout simplement du black/death mélodique. Et pour ceux qui connaissent les groupes sus cités, c’est également du black/death mélodique – parfois la vie est bien faite.
Pourtant on aurait pu, paradoxalement, craindre le pire parce que le groupe nous offre, dès les 2 premiers morceaux, le meilleur du top de l’excellence. Pas facile de proposer des titres qui ne paraîtront pas fades à côté de « Celebration of the goat » et, surtout, « Revelation 666 ». Ce dernier est tout bonnement amené à devenir non seulement un incontournable des concerts du groupe mais aussi un classique du genre. Carrément. Je ne savais même pas qu’on pouvait sortir une telle pépite en 2009 après des années de black death mélodique qui ont pourtant vu défiler des perles passées à la postérité.
Le risque encouru était bien sûr une trop forte baisse de régime sur toute une partie de l’album. Alors je ne vais pas vous mentir, l’intensité et le songwritting ne sont bien évidemment pas au même niveau tout au long des 45 minutes de l’album ; ça débande légèrement un tantinet aux entournures. Mais pas au point de regretter la présence de tel titre voire tel passage. Du rageur « La satanisma muerte » à l’ambitieux « Death to all » en passant par l’enrôleur « For those who stayed satanic » aux accents guerriers aucune place n’est accordée au remplissage.
On frôle donc de peu la mega bombe en devant se contenter d’une petite bombinette quasiment incontournable au point qu’on ne peut pas vraiment la contourner.
- celebration of the goat
- revelation 666
- la satanisma muerte
- for those who stayed satanic
- temple of damnation
- the tower
- wings of death
- death to all
Pas mieux! J’aurais également eu bien du mal à contourner cette bombinette. Pour moi y a zéro innovation, mais ça le fait toujours autant.