« Dissection, c’est le groupe de l’autre taré qui a tué un type, qui se déclarait possédé par les forces du chaos anticosmique et qui s’est suicidé il y a peu ? ».
Combien de fois on m’a posé ce genre de question sur la formation mythique de Jon Nödtveidt (soupir). Qui était Nödtveidt ? Cela n’a finalement aucune espèce d’importance.
Oui mais voilà, des hommes qui sont capables d’accoucher de morceaux comme ceux qui se trouvent sur The Somberlain (le premier album) ou sur ce Storm of the Light’s Bane se comptent sur les doigts de la main d’un manchot. Anthologique ? Mythique oui, voilà ce qu’est S.O.T.L.B.
Certains musicologues éminents ont décrit Dissection comme étant l’inventeur du dark metal. Pourquoi pas black metal ? Dissection possède en effet toutes les caractéristiques pour être rangé dans cette catégorie. A commencer par la voix en papier de verre qui a fait (et fera encore) frémir dans les chaumières. Il y a aussi ces guitares frissonnantes, semblant venues des ténèbres nordiques, riffs de glace distillant mélodies hivernales et enfer scandinave. Mais voilà, là ou Dissection se distingue de la toute puissante scène norvégienne qui avait alors pignon sur rue à l’époque de la sortie des deux premiers albums des Suédois, c’est dans l’adjonction d’une dynamique et d’un sens de la construction typiquement death metal, sans compter cette touche gutturale dans la voix du maître.
D’aucuns signaleront aussi un côté épique et mélodique typiquement heavy metal ; on entend en effet dans la musique de Dissection la classe qu’avait Maiden lors de ses plus belles cavalcades.
Tout cela nous donne ce que certains ont appelé dark metal. Les aficionados des Naglfar, Necrophobic et autre Lord Belial comprendront aisément de quoi je veux parler ; ces groupes qui doivent beaucoup à Dissection. Cependant, il serait scandaleux d’oublier dans cette description de la musique de Dissection les merveilleuses parties acoustiques qui ne font que rajouter à la splendeur de l’œuvre, notamment sur le mythique « Where Dead Angels Lie ». Tout amateur de mélodie somptueuse et sombre se doit en effet d’avoir écouté ce morceau tout simplement merveilleux. La mélodie est absolument inoubliable et je vous défie de ne pas défaillir devant tant de génie quand, après un solo de guitare majestueux survient cet élégant passage acoustique accompagné de voix soupirées jusqu’à ce qu’un cri d’effroi vienne rompre cette douceur et que la guitare cinglante nous desserve sa nappe mélodieuse d’obscurité glacée. Diantre, il faut vraiment être un rustre personnage pour ne pas en être ému !
Et ce disque d’être tout entier à l’image de ce morceau : mélodie, finesse, subtilité, agressivité, froideur, obscurité. Storm of the Light’s Bane peut être comparé avec le In The Nightside Eclipse d’Emperor (bien que les deux groupes jouent sur des terrains quelque peu différents), car il fut lui aussi un véritable choc pour le monde du metal, le genre de choc qui n’arrive qu’une fois tous les tsunamis.
- at the fathomless depths
- night’s blood
- unhallowed
- where dead angels lie
- retribution – storm of the light’s bane
- thorns of crimson death
- soulreaper
- no dreams breed in breathless sleep
Marrant, « Where Dead Angels Lie » Lie est le titre que j’aime le « moins ». Chef-d’oeuvre sinon.
PS : ne faites pas la même connerie que moi et cherchez une version simple et pas cette maudite réedition à 13 titres.
« mélodie, finesse, subtilité, agressivité, froideur, obscurité » oui c’est vraiment ca cet album.Magnifique de bout en bout,j’ai pris une claque pas possible y a déja 3 ans de ca,Tout est excellent et c’est vraiment difficile de retirer de cette perle,un morceau en particulier,mon titre préféré personnelement c’est « soulreaper » du génie à l’état pur,une construction parfaite,un refrain magistral et un travail à la guitare époustouflant (ah rien que ca ^^) mais que ca soit night’s blood (quel démarrage en trombe!), »where dead angels lie (superbe chanson calme à la fois froide et émouvante),retribution (putain les breaks killers !!!),thorns of crimson death (envoutante et épique au possible),bref le niveau ne baisse jamais.Des musiciens au sommet de leur art.Une oeuvre intemporelle qui va encore en bouleverser plus d’un à l’avenir.
ce serait p’tet bien que je me décide à écouter ce truc en fait…
Un chef d’oeuvre , point barre. excellent chronique , Monster
heavy death mélodique ? O_o
ben il me semble que j’avais mit un autre style moi… ça doit être le boss qui a mit « heavy death melodique »…
Mais non c’est juste que c’est le style qui avait été défini pour le groupe lors de la mise en ligne de Reinkaos… Perdez pas de vue que là-haut c’est le style du groupe, le style de l’album est en bas… Or on ne peut mettre qu’un style par groupe alors entre Reinkaos et cet album ce n’est pas la même approche… CQFD.
style global = style de l’album ? pô logique
pour (r)appel : ceux qui apprécient cet album devraient écouter Vinterland et Sacramentum
oui c’est vmt 2 bons groupes dans le style,je rajoute aussi le superbe « slaughtersun » de DAWN.+épique et mélancolique et – rentre dedans que les autres cités,cet album est vmt indispensable.
Ouaip bien Sacramentum, Vinterland je connait pas par contre, DAWN connait juste de nom…
bah pour Vinterland (album : welcome my last chapter) ===> fonce !
Un des meilleurs albums de blacks que je connaisse.
Trop Trop bel album! C’est l’exemple parfait d’une musique bien structurée, avec de bonnes mélodies et une ambiance vraiment unique! Good!
« PS : ne faites pas la même connerie que moi et cherchez une version simple et pas cette maudite réedition à 13 titres. »
Devin je ne comprends pas ce morceau de ton message… En quoi il faut eviter d’avoir 13 titres au lieu de 8?
Bref, ca faisait longtemps que je l’avais pas réécouté et c’est toujours aussi excellent. Where dead… » est vraiment un morceau fabuleux, comme souligné par Monster. La cloture au piano est tout aussi superbe…
Bref, tuerie
Les 5 titres ne servent à rien. Je suis maniaque sur ce détail, quand les bonus ou des titres de réeditions viennent se rajouter à la fin d’un album ça me fout en rogne.
Justement il FAUT acheter la version 13 titres, avec en supplement des 8 titres les 5 titres du EP « Where Dead Angels Lie », rien que la reprise d' »Elisabeth Bathory » des cultissime Tormentor c’est rien que du bonheure ! Sinon hop ça aussi c’est du bonheure : http://www.youtube.com/watch?v=Vj8jLyb8x0w
Zut vla que j’ecris bonheur avec un e moi maintenant…
reinkaos est bien meilleur que cette album pour ma part:P
Il y en a qui ont de l’humour…