Latest Content

Alexisonfire – Otherness

S’il est bien un retour qu’on n’osait plus espérer en 2022, c’est bien celui d’Alexisonfire. Formé en 2001, le groupe de post-hardcore canadien avait sorti 4 albums très bien reçus par la critique. J’avais pour ma part était vraiment séduit par leur dernier album Old Crows / Young Cardinals sorti en 2009, et qui est revenu régulièrement sur la platine ces dernières années. Leur post-hardcore d’origine s’était un peu calmé, pour devenir très mélodique et flirter même avec l’émo, mais le résultat était aussi pêchu que prenant. Une des forces du groupe était déjà à l’époque la dualité vocale [...]

Playlist de milieu d’année 2022 – Clean

Milieu d’année 2022, ma productivité en termes de chronique de disques étant proche du néant, j’ai décidé de m’y prendre autrement et de me rabattre sur des articles plus généraux et en particulier de faire un point sur ce milieu d’année au niveau sorties avec des playlists de morceaux qui m’auront le plus touché sur ces 6 premiers mois de 2022.
J’ai commencé par lister des morceaux, mais ça partait dans tous les sens, donc au final, je me suis dit que 3 playlists auraient plus de sens, déjà plus de cohérence musicale et ça permettrait à quiconque ayant [...]

Alexisonfire – Death Letter EP

Un EP acoustique en guise d’épitaphe pour le groupe canadien qui restera comme un représentant majeur du post-hardcore, un des rares groupe du courant émo des 00s à avoir gardé une intégrité constante. Ils se sont même bonifié avec le temps, en témoigne l’excellent Old Crows/Young Cardinals, sorti en 2009.
Les 6 morceaux de cet EP sont des reprises acoustiques, des réarrangements de certains de leurs morceaux, le chanteur et ses râles hardcore en est tout simplement absent, ce sont les 2 guitaristes, Dallas Green, qui chante déjà les parties claires de leurs albums et Wade Macneil, au chant mélodique mais râpeux  [...]

Alexisonfire – Watch Out

C’est avec une certaine impatience que j’attendais le nouvel album des canadiens d’Alexisonfire. Synthétisant à merveille les vocaux hurlés les plus gutturaux et une intensité mélodique rarement atteinte, il avait avec leur premier album ravi en 2001 les amateurs d’emocore/screamo.
Hélas, je crains qu’il n’en soit pas de même pour ce nouvel effort. Le graphisme quelque peu original voire risqué (pour ne pas dire franchement immonde) de la pochette du disque est trompeur : ici rien de bien nouveau. Hurlements poussifs, lignes de voix mélodiques sans grande inspiration (et frôlant parfois la mièvrerie comme sur « Side Walk When [...]