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Darko US – Dethmask 3

Apres un second album (Starfire – 2024) un brin tarabiscoté entre ultra violence et mélodies légèrement frelatées, Darko US revient à ses fondamentaux sur ce Dethmask 3, troisième album apportant une légère évolution histoire de ne pas trop se répéter. Alors certes, c’est toujours très (trop ?) chargé, le duo toujours composé de Tom Barber (chant, Chelsea Grin) et de Josh Miller (instruments, Emmure) n’y va pas de main morte en ce qui concerne la brutalité et les saccades fondues dans un moule futuriste regardant toujours du côté du Japon.

Gnostician – Unification As An Art

Même s’il arrive quelques mois après la bataille, il s’agit sûrement là du premier album de 2025 étant hautement attendu par votre serviteur. Suite à des singles destructeurs et à l’annonce de deux invités dignes d’intérêt fin 2024 (Tyler Beam de The Last Ten Seconds Of Life et Sean Richmond d’Arsonists Get All The Girls), cet Unification As An Art confirme ces promesses. Il possède là toutes les qualités pour attirer dans ses filets les amateurs de « core » au sens très large du terme. En effet, Gnostician, jeune duo de Pennsylvanie ratisse large, du deathcore au metalcore en passant [...]

Whitechapel – Hymns In Dissonance

Figure du deathcore depuis ses débuts il y a presque vingt ans (anniversaire que le groupe célèbrera l’an prochain), Whitechapel a un peu déconcerté ses fans en calant sur The Valley (2018) puis Kin (2021) des envies mélodiques voire acoustiques. Des ouvertures trop prononcées pour certains fans qui ont alors boudé le groupe, pourtant hautement reconnu pour son deathcore de qualité initié avec les terribles The Somatic Defilement (2007) puis This Is Exile (2008).

Vertex – The Purest Light

Formation lyonnaise comptant en ses rangs le batteur d’Hypno5e, Vertex déboule avec l’une des premières grosses sensations de 2025 ! Armé d’un premier long-format faisant suite à l’EP Scalable (2019) et à quelques singles, le quartet vient occuper l’espace avec un son on ne peut plus maousse où lourdeur et technique vont main dans la main.

God Of Nothing – State Of Misery

« Heavy Breakdowns, Nu metal, Catchy Riffs », c’est la signature apposée sous ce State Of Misery, nouvel EP de God Of Nothing, quartet de Caroline du Nord bien décidé à faire cohabiter les époques entre elles. Le groupe n’en est pas à son coup d’essai, auteur auparavant de deux albums (le dernier en 2021) et d’un EP.

Xenotheory – Blissful Death

Après un Dawn Of An Eyeless Realm sorti en 2022, les parisiens de Xenotheory ont fait leur retour en 2024 pour apporter un nouveau chapitre à leur slamming deathcore. Vu comme ceci on pourrait s’attendre à un simple carnage en règle entre coups de boutoir et voix de brontosaure, mais le quartet vient ajouter beaucoup de nuances à cette brutalité massive.

Obeyer – Chemical Well

Ayant connu une première vie sous le patronyme de Lay Siege (qui aura sorti deux EPs), les quatre potes derrière Obeyer auront eu envie de revoir leurs bases en 2020 en changeant de nom et en optant pour un son plus métallisé/djent friendly qu’auparavant (davantage hardcore jusqu’alors) notamment grâce à l’apparition chez eux d’une guitare sept-cordes. Chemical Well démontre que le groupe de Northampton a choisi une voie plus épaisse, matérialisant ici leurs envies deathcore, surpuissant comme tout groupe du genre mais désireux de s’affranchir des sempiternels breakdowns sans saveur.

Entheos – An End To Everything

Si vous suivez un peu les réseaux sociaux estampillés metal, vous avez peut-être déjà vu passer des sessions studio de Chaney Crabb, impressionnante vocaliste d’Entheos, au panel très large allant de growls de brontosaure, shrieks supersoniques façon Cattle Decapitation et même un peu de chant clean. Accompagnée uniquement par le batteur Navene Koperweis (The Faceless, Job For A Cowboy, ex-Animals As Leaders, ex-Animosity) alors que le projet a vu passer beaucoup de musiciens talentueux, c’est donc sous forme de duo que sort An End To Everything.

Oceano – Living Chaos

Comptant parmi les vétérans de la scène deathcore avec sa formation en 2006, Oceano a fait parler durant ses débuts, notamment par sa signature chez Earache Records (et qui faisait alors un peu office de vilain petit canard à côté de pointures du metal comme Morbid Angel ou Cathedral) et par le charisme de son vocaliste Adam Warren, ultime rescapé du line-up originel du groupe.