Bilan 2010 – darkantisthene

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Sans doute parce que j’ai élargi mon horizon musical, 2010 aura su me ravir plus que 2009. Trouver d’excellents albums a été moins une gageure que l’année dernière. J’ai pourtant mis mon approfondissement du jazz de côté. Crises des 34 ans oblige, j’ai orienté mes oreilles vers la fougue du rock ! Je dois avouer avoir moins écouté de musique cette année. C’est même probablement l’année où la musique m’aura le moins accompagné au profit de la lecture.

Très peu d’albums de death m’ont aidé à me plonger plus de quelques heures dans les bras de la mort metallique. Le premier album de Bastard Priest (death suédois old school) aura fait partie des quelques rares à s’immiscer dans ma platine avec le deuxième album de Hateform (excellent death thrash Testamentien alliant mélodies parfois Townsendiennes et riffs made in moissonneuse batteuse).

Rayon déception, pas grand-chose car j’ai abordé 2010 de manière sereine sans attente particulière ; il y a cependant quelques demi teintes : Drudkh (ils ne se remettent toujours pas de Blood in our wells), le premier album de Sarath, un retour pas assez concluant d’Anathema (des longueurs).

Certaines bonnes tenues qui n’auront pas su m’enchanter au point de figurer dans mon panthéon méritent tout de même d’être saluées : Agalloch (à réécouter et réécouter encore), The vision bleak (un poil inégal mais de sacrés titres tout de même), Annthennath (qui confirme son statut de groupe black français à suivre), Danko Jones (très bon retour du Canadien), The Brought Low (pour les fans de hard seventies tendance chemises à carreau), Airbourne (quelques titres sans saveur plombent un peu les excellents camarades de jeu), Hardcore Superstar (enfin les Suédois renouent avec l’inspiration sur plus de 3 titres), Eddy Mitchell (le brave homme n’a pas à rougir du dernier visage qu’ils nous offre ; merci à lui de n’avoir pas terminé avec Frenchy), Texas Hippie Coallition (pour ceux qui n’ont pas envie d’écouter le dernier Black Label Society), The Pineapple thief (ça a toujours du mal à décoller, ce qui a tendance à m’agacer car le potentiel semble bel et bien présent), Ondskapt (à réécouter et réécouter encore), Triggerfinger (pas assez d’écoutes dans le compteur mais il me semble tout de même en-dessous de la bombe qu’était What grabs ya), Mourning Lenore (premier album réellement prometteur de gothic doom Paradise Lostien), A swarm of the sun (pour une fois que le post rock ne me fait pas chier), Bastard saint (premier album de metal rock transpirant le whisky).

Peu de metal au final dans mon top de l’année qui, plus que jamais, s’est situé sous le signe du rock.

Ihsahn – After : il aura fallu 3 albums à l’ex Emperor pour me convaincre de la qualité de son projet ; le pur joyau qu’est On the shores n’y est pas pour rien.

De Vision – Popgefahr : après les fêtes, rien de tel pour bouger sur le dance floor et perdre les kilos superflus

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Jackyl – when moonshine and dynamite collide : leur meilleur album, une leçon de hard rock : bravo messieurs !

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Dodsengel Mirium occultum : il fallait de l’exceptionnel pour que je me replonge dans le black metal ; ces Norvégiens sont exceptionnels.

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Mar de Grises – Streams inwards : année très pauvre dans le genre doom death atmosphérique ; malgré le manque de comparaisons possibles, je pense que cet album est objectivement excellent.

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Crank County DaredevilsCrann County Daredevils : l’album sleaze de l’année ; attention grosses couilles velues prêtes à vous sauter à la gorge !

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Ratt Infestation : le retour glam rock que peu de personnes attendaient ; la claque est d’autant plus jouissive.

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Gozu Locust season : Gozu frappe fort avec ce premier album de stoner rock lourd et fun à souhait.

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Taddy Porter : Taddy Porter : la claque hard blues rock découverte in extremis ! Imparable !

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Les attentes 2011 : le nouvel album de Blackfield ; la reformation d’Empyrium ; une concrétisation de la reformation de Dawn.

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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