Caprice – Sister Simplicity

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Style: néo classiqueAnnee de sortie: 2004Label: Prikosnov

Je vois d’ici la tête de certains en lisant le terme “néo-classique”, s’imaginant un croisement entre Linkin Park et Mozart. Je vous rassure il n’en est rien il s’agit juste de musique classique remise quelque peu au goût du jour. Caprice, groupe russe inconnu, n’en est pourtant pas à son coup d’essai, puisque “Sister Simplicity” n’est rien de moins que le 4ème opus du groupe. Et quand on voit la qualité de l’album on ne peut que trouver navrant ce manque de reconnaissance. Parlons donc de ce « Sister Simplicity ».
Décrire cet album n’est pas une tâche facile, sortant complètement de ce que j’ai l’habitude d’écouter. Pourtant il reste sur ma platine depuis que je l’ai reçu et à force de l’écouter j’en ai déduit une chose: écouter ce disque nécessite une atmosphère spéciale et une certaine aptitude à apprecier des choses fondamentalement différentes. Puisque le thème de ce site est l’eclectisme, je pense que Caprice a tout à fait sa place ici.

Pour faire simple je décrirais cet album comme un album de musique classique où les voix (féminines) tiennent un rôle important. L’utilisation d’instruments tels que la flute, le violon, le violoncelle, la clarinette ou le basson accentuent l’effet classique de l’ensemble.

Au niveau des vocaux la prestation se fait essentiellement dans le registre des aigüs voir même dans les sur-aigüs. L’aspect médiéval est aussi présent sur l’album, quoique plus en retrait, il se retrouve sur le devant de la scène spécialement sur le morceau “Green are the Rashes”. En dépit d’une introduction que je considère comme étant tout à fait inutile, le début de l’album nous reserve un grand nombre de perles avec notamment des morceaux comme “I saw You weep” ou “A Red, Red Rose” tous deux du meilleur effet. Il est intéressant de noter que les paroles de cet album sont des textes originaux d’auteurs tels que Byron, Shakespeare, Wilde ou Burns. Il s’agit donc d’une mise en musique de poèmes classiques britanniques. Une chose pratique avec ce disque c’est que l’on peut, dès la première minute de “I Saw You Weep” savoir si on va aimer l’ensemble du disque et en un sens je trouve que cela est le seul point faible de l’album. Celui-ci, très long a en effet tendance à devenir répétitif au bout du 10ème morceau et il est très difficile d’écouter les 15 morceaux qui composent l’album d’une traite.

Ceci dit il n’en demeure pas moins un bon album d’un genre, une fois de plus qui m’était totalement étranger. Je vous conseillerais donc d’y jeter une oreille, mais surtout de ne pas vous arrêter aux premières impressions, souvent trompeuses. Il faut un certain état d’esprit et une grande ouverture d’esprit pour pouvoir apprecier ce disque.

Une fois de plus, pour decouvrir le groupe, c’est ici que ça se passe.

  1. winter (shelley)
  2. i saw you weep (byron)
  3. a red, red rose (burns)
  4. the dole of the king’s daughter (wilde)
  5. the faerie chime (maelwys)
  6. to my sister (wordsworth)
  7. once kings (anonymous)
  8. the green bowl (lowell)
  9. green are the rashes (burns)
  10. juliet’s beauty (shakespeare)
  11. autumn (shelley)
  12. twilight (byron)
  13. nothing will die (tennyson)
  14. summer (shelley)
  15. the dole of the king’s daughter (remix)
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