KoRn – The Serenity of Suffering

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Style: Néo MétalAnnee de sortie: 2016Label: Roadrunner

Au-delà de la laideur incroyable (au point que l’on continue d’espérer qu’il s’agisse d’un fake) de la pochette de ce nouvel album de KoRn qui devrait légitimement leur coûter quelques ventes, il faut bien reconnaître que le groupe y déploie un savoir-faire évident qui rappelle les grandes heures du groupe.
Caractéristique de ce cru 2016 : après des expérimentations pourtant intéressantes et réussies, les californiens reviennent à leur néo-métal direct alternant couplets violents, riffs métal et refrains mélodiques, qui ne manquera pas d’évoquer aux connaisseurs et vieux routards la période Issues / Take a Look in the Mirror.

On a beau se demander si le monde de la musique a encore vraiment besoin de KoRn en 2016, la bande à Davis ne semble pas se poser la question et livre finalement un album au final plutôt réussi dans son genre malgré le côté auto-caricatural de beaucoup de titres (le bon vieux passage en gloubiboulga de Davis sur « Rotting in Vain » par exemple). Mais bon soyons honnêtes : il n’était pas du tout évident que KoRn soit encore suffisamment inspiré/affuté pour balancer des bonnes boulettes de néo comme au bon vieux temps. The Serenity of Suffering a donc au moins le mérite de nous rassurer sur ce point. C’est déjà pas mal non ?

Tracklist :
01 – Insane (3:50)
02 – Rotting In Vain (3:33)
03 – Black Is The Soul (4:01)
04 – The Hating (4:23)
05 – A Different World (feat Corey Taylor) (3:21)
06 – Take Me (3:00)
07 – Everything Falls Apart (4:17)
08 – Die Yet Another Night (4:29)
09 – When You’re Not There (3:25)
10 – Next In The Line (3:28)
11 – Please Come For Me (2:53)
12 – Baby (4:56)
13 – Calling Me Too Soon (3:23)

krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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2 Commentaires

  1. Korn m'use says:

    Concernant l’album, c’est peut-être ce qu’ils ont fait de plus « potable » depuis Untouchables, donc autant dire qu’on part de très loin et qu’il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir; leur seul disque réellement bon étant à mes yeux Issues, paru en 1999… Bref ça se laisse écouter en soit mais bon sang que c’est fadasse et anecdotique !
    Concernant la cover maintenant, alors là je ne suis pas d’accord du tout ! C’est du Ron English pur jus, unique, déconcertant, techniquement hallucinant et hautement subversif ! Après on aime ou on déteste, cela va de soi…

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