Il en aura fallu du temps à ce « Falling Down » pour voir le jour, 7 années pour succéder à « Tierra del diablo », à croire qu’ils ont attendu le split de Pantera pour le faire… Car tout comme ces derniers, Big Iron sont originaires du Texas et évoluent à peu de choses près dans le même registre à savoir un power metal bien burné.
L’album se compose de 11 titres homogènes majoritairement mid-tempo et groovy avec un son puissant et clair, « Reality Check », « Mouthhole » avec son riff syncopé de tueur, « Body of a God » sont des titres qui ne peuvent que vous faire headbanguer.
Le dernier titre de l’album « Wasted » lui est nettement plus speed et est là pour nous achever au cas où les 10 premiers n’auraient pas réussi à nous tuer.
Il est clair que l’on ne peut s’empêcher de penser à Pantera (période « Far beyond driven ») même si 2 grosses différences subsistent :
La première étant qu’ils ont (et c’est une bonne chose) évité de singer Phil Anselmo ce qui aurait été une grosse erreur car beaucoup de chanteurs s’y sont cassés les dents (ou les cordes vocales c’est selon). Ici on a droit à une alternance de chants hurlés et plus mélodiques qui ont ce petit coté bluesy notamment sur « The truth » et « Falling down » qui me fait penser à Down (side-project de… Anselmo et oui!).
La deuxième (et là encore c’est une excellente chose), c’est non pas l’absence, mais la parcimonie au niveau des solos, là où dans Pantera il fallait à chaque fois que Dimebag Darrell nous ponde un solo qui (ça n’engage que moi) cassait l’ambiance du morceau, ici le groupe décide de n’inclure un solo que si ça apporte une plus-value réelle au morceau.
En conclusion on reste en terrain connu avec Big Iron et cet album est réservé aux fans de gros son mais ne témoigne définitivement pas d’une bouleversante originalité non plus.
- reality check
- american pleasure drive
- mouthhole
- truth
- breakdown is coming
- vanish
- seeds
- someday
- body of a god
- falling down
- wasted
