Darkest Hour – Undoing Ruin
Chronique Metalcore Thrash

Darkest Hour – Undoing Ruin

krakoukass
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Auteur
29 juin 2005
il y a 20 ans
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Année de sortie
2005
Note

Undoing Ruin est la nouvelle livraison de Darkest Hour et le moins que l’on puisse dire c’est que ça va saigner. L’album contient tout ce qu’il faut pour faire un carton sans pour autant se révéler trop mou ou plein de compromissions commerciales. Au contraire on tient là un parfait exemple d’évolution de style réussie. […]

Darkest Hour – Undoing Ruin

Undoing Ruin est la nouvelle livraison de Darkest Hour et le moins que l’on puisse dire c’est que ça va saigner.

L’album contient tout ce qu’il faut pour faire un carton sans pour autant se révéler trop mou ou plein de compromissions commerciales. Au contraire on tient là un parfait exemple d’évolution de style réussie.

Il est clair que le Darkest Hour nouveau est incontestablement plus abordable que par le passé, avec des mélodies accrocheuses et même relativement irrésistibles. Il n’y a qu’à écouter « With A Thousand Words To Say But One », « Convalescence » (1er single certes un peu plus « commercial », mais c’est bien la seule exception) ou « Sound Of Surrender », pour s’en persuader.

Pour autant comme je le disais, la violence prédomine et les mélodies si elles sont présentes, sont portées par les guitares alors que John Henry éructe toujours comme un diable et sans concession aucune (comprenez sans la moindre trace de voix claire à l’horizon).

On est donc en présence d’un disque de metalcore (certains morceaux sonnent très KSE comme le superbe « Sound Of Surrender » ou « These Fevered Times ») avec de forts relents de thrash à la suédoise (comme sur « This Will Outlive Us », « Low ») voire de hardcore brut (le furieux « District Divided »). Le mélange s’avère réellement très savoureux et les quelques 35 minutes et des cacahuètes qui composent « Undoing Ruin » passent en un éclair sans ennuyer une seconde l’auditeur. Il faut dire que le groupe sait aussi fort judicieusement placer des instrumentaux du meilleur effet (« Pathos » et « Ethos »), qui viennent aérer le propos et renforcent le caractère mélodique de l’ensemble.

La production et le mix assurés par Dieu, pardon Devin Townsend, sont impeccables, conférant puissance et clarté à la musique du combo américain, et faisant constamment ressortir les qualités rythmiques et mélodiques du groupe.

Pas grand chose à rajouter, cet album fait partie des meilleures sorties de l’année (bien meilleur que le dernier As I Lay Dying par exemple) dans un genre pourtant très chargé, alors les amateurs du genre savent ce qu’il leur reste à faire…

  1. with a thousand words to say but one
  2. convalescence
  3. this will outlive us
  4. sound of surrender
  5. pathos
  6. low
  7. ethos
  8. district divided
  9. these fevered times
  10. paradise
  11. tranquil

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

metalcore thrash

Catégories

Famille/Genre

krakoukass

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Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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