Il y a franchement des jours où l’on se demande ce que seraient devenu le rock et le metal sans le légendaire Black Sabbath et le père Osbourne. Evidemment aujourd’hui, le nom d’Osbourne prête plus à rire qu’au respect béat tant chaque apparition du vieux débris faisant sa pute, s’apparente à une pantalonnade merdeuse… Pour autant, l’héritage musical est incontestable, dans le meilleur des cas source d’inspiration intarissable, dans le pire un pillage en règle digne des Huns en goguette. Pourquoi je vous parle du Black Sabbath ? Tout simplement parce que Fireball Ministry reprend à son compte bon nombre de ses gimmicks distillés durant sa carrière. Riffs heavy « as loud as possible », voix un rien rauque et rocailleuse (d’ailleurs ici la filiation avec le père Kilmister sera également incontournable), rythmiques puissantes où une basse omniprésente ne se dispensant pas d’un certain groove vous obligent à matraquer la semelle de vos santiags et ce qui vous restent de cervicales encore valides. Voilà… et c’est tout.
Je passerai outre un titre d’album à l’arrogance aussi vaine que les dix morceaux le composant. Fireball Ministry et ses membres, James A. Rota – Guitare/Chant • Emily Burton – Guitare • John Oreshnick – Batteries • Johny Chow – Basse ont beau être chaperonnés par Dave Grohl, au point d’avoir enregistré le dit méfait dans le studio du sieur, compter nombres de concerts avec des pointures telles que Danzig, Unida, Nebula, Fu Manchu, Spirit Caravan, Dio, Anthrax, Motorhead, Blue Oyster Cult, Uriah Heep, générer un buzz au point de voir un de leur single accompagner les bouffonneries de Jackass…
Non sincèrement l’écoute de cet album même au regard de ce pedigree, me laisse de marbre. C’est gras, voir adipeux plus que lourd. Chaque morceau aussi sympathique soit-il, n’a d’égale que ces consorts aussi sympathiques dans la composition que dans leur mimétisme siamois. Ca ronronne plus que ça ne groove. Chaque riff heavy« as loud as possible » se révèle finalement aussi chatoyant qu’inoffensif… Un comble !
Finalement Fireball Ministry se révèle certainement être un projet à découvrir sur scène une bière à la main, une clope dans l’autre en espérant que le feu sacré du rock les bénissent et raniment des braises bien essoufflées…
- it flies again
- sundown
- the broken
- in the end
- hellspeak
- two tears
- under the thunder
- spill the demons
- rising from the deep
- save the saved
ouaip….
album de stoner rock pas original pour un sou, directement descendant des harley et de black sabbath… mais qui bénéficie de bonnes intuitions, notamment sur les refrains, et d’une sacrée bonne voix…
lassant, répétitif, mais pas dégueulasse….
un poil au-dessus de 10/20 pour ma part :)
Salut,
Ok pour l’analyse globale, j’ai même cru reconnaître des intonnations à la Molly Hatchet.
L’ensemble n’est cependant pas si horrible que cela, j’ai écouté pire.
Le précédent opus était peut être plus inspiré, mais encore plus ressemblant à Black Sabbath, du moins je trouve.