Bilan 2012 – darkantisthene

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Annee de sortie: 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

2012 aura été une belle année pour qui aime à se laisser aller à la nostalgie. Le thrash et le death old school ont en effet été particulièrement à l’honneur et en quantité et en qualité. Moi-même je n’ai pu que succomber à ce doux parfum des années 80 et 90. Testament ? Kreator ? Asphyx ? Incantation ? Que nenni ; ces géants se sont bien débrouillés mais ce sont des petits jeunes qui ont, selon moi, mérité une place de choix : Ataraxy , Suicidal angels.

Nostalgie des genres donc. Et nostalgie des groupes, sauf que là la qualité n’est pas suffisamment notable : My Dying Bride sont à la ramasse, Moonspell n’ont pas tenu leur promesse et Paradise Lost n’ont pas réussi à me convaincre sur tout un album. Un peu à l’image du genre lui-même, à vrai dire, qui m’aura laissé un peu sur ma faim malgré des sorties intéressantes (Ahab, Evoken, Evadne), voire excellentes (Daylight dies).

Avec le rock également il m’a fallu batailler pour dénicher un album réellement jouissif (ZZ Top sympathique, The Cult décevant) ; je n’en ai véritablement rencontré qu’un venant d’un pays auquel on pense très rarement en la matière (l’Allemagne) : Zodiac.

Malgré tout, des (plus ou moins) anciens ont réussi à me botter le cul :
Devin Townsend, Marillion et Sylvan ont prouvé qu’il ne faut jamais désespérer quand on a affaire à des passionnés.
Peu de black en 2012 et principalement de parfaits inconnus : Profezia et, surtout, Wildernessking. Je regretterai probablement de ne pas avoir accordé le temps suffisant au Dodsengel, justice lui sera rendue quand les sens voudront bien se replonger dans ce magma ténébreux. En revanche, l’un de ses plus talentueux représentants s’est magnifiquement distingué : Enslaved.

2012 aura également été un retour à plus d’écoutes d’electro (faut pas s’encrasser et faire bouger son corps !). Je ne sais pas si cette année a été particulièrement exceptionnelle ou si le manque a été trop intense, toujours est-il que les excellentes sorties ont déferlé : Blakopz, Faderhead, Nitronoise, Decoded Feedback, And One ; à tel point que l’une d’elles termine dans mon top 10 : Mindless Faith

Pas d’année éclectique sans des découvertes hors des sentiers battus ou la percée improbable d’un groupe enterré. Concernant la première catégorie, cette fois, j’ai fait fort, certains vont peut-être défaillir. L’un des albums que j’ai le plus écouté n’est autre que Où vont les rêves de Michel Jonasz. Je ne vais bien sûr pas inviter chacun d’entre vous à tenter l’expérience, il faut sans doute un peu (beaucoup ?) de bouteille avant d’essayer de sortir à ce point du monde metal/rock. Cependant, ceux qui s’y aventureront (les esprits ouverts au jazz et à la chanson française poignante) ne devraient pas regretter de passer pour de fieffés zazous.

La cérémonie d’exhumation est en hommage à Europe. Le retour du groupe ne date pas de cette année mais la claque qu’ils m’ont mise oui. Et là vous n’avez aucune excuse, c’est du hard rock !

 

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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