En 2017 la claque avait été immense à la découverte de A Black Mile to the Surface, 5ème album des américains de Manchester Orchestra. La tâche paraissait dès lors délicate sinon impossible de parvenir à égaler un tel chef d’œuvre, c’est pourquoi il faut admette que l’appréhension se mêlait à l’excitation alors que l’on attendait que débarque finalement The Million Masks of God.
Et bien après une bonne dizaine d’écoutes attentives (qu’on recommandera particulièrement au casque tant la myriade de détails apparaîtra plus clairement) il apparaît maintenant clairement que s’il faut peut-être un peu plus de temps pour se faire emporter par ce nouvel album des américains, le bilan est au final à peu près le même que pour le précédent album. On ne peut en effet que s’incliner devant cette musique magnifique qui pue la classe, et devant la voix incroyable de Andy Hull une fois encore le clou du spectacle de ce nouvel album brillantissime.
The Millions Masks of God est peut-être un album un peu plus intimiste que son illustre grand-frère, avec probablement moins de moments immédiatement marquants, et un tempo un peu plus apaisé, mais lorsqu’il dévoile ses charmes, la jouissance auditive est bien au rendez-vous. J’évoque un tempo plus apaisé, mais « Bed Head » aurait tendance à me faire mentir, s’inscrivant dans la droite ligne des plus grands hymnes du groupe.
Je ne vais pas vous faire l’article, à vous de découvrir les perles que contient cet album, avec la petite surprise sur « The Internet » et cette sorte de réminiscence des Pixies qui nous saisit sur la fin du morceau.
Manchester Orchestra est désormais un grand de la scène, dont on ne parle malheureusement clairement pas encore assez! Passez le mot!
Tracklist :
01 – Inaudible
02 – Angel of Death
03 – Keel Timing
04 – Bed Head
05 – Annie
06 – Telepath
07 – Let it Storm
08 – Dinosaur
09 – Obstacle
10 – Way Back
11 – The Internet