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YEAHRS – Spiritual Sickness

Originaire de Berlin mais monté aux trois quarts par des français expatriés, YEAHRS officie depuis quelques années, ayant sorti quelques singles et EPs (le dernier en date Transfer.Transform datant de l’an dernier) avant ce Spiritual Sickness, leur véritable premier album. S’orientant du côté de la shoegaze au sens large du terme, le quartet n’entend pourtant pas se restreindre à une simple resucée de My Bloody Valentine ou de The Jesus And Mary Chain, mais s’en inspire tout en prenant des libertés.

Lunar Lock – The Dream Of Sad City

Duo angevin né il y a deux ans, Lunar Lock est le projet de Romain Le Lavandier (chant/claviers) et de Maxence Thulievre (basse), deux amis aux envies de rêves éveillés. Sur leur nouvel EP intitulé The Dream Of Sad City (faisant suite à Holy Quarrel, EP sorti l’an dernier), le groupe cherche à nous envelopper dans un cocon de tristesse aux vapeurs inspirées autant par la coldwave, la shoegaze et la dreampop.

Soft Kill – Metta World Peace

Plutôt régulier dans ses sorties, c’est pourtant sans effet d’annonce préalable que Soft Kill a sorti ce Metta World Peace. Le groupe de Chicago, bébé de Tobias Grave, a décidé de livrer une suite à Canary Yellow (2022) en se tournant du côté de la bedroom pop, en en récupérant le caractère expérimental, tout en poursuivant dans son « sad rock », mélange personnel de post-punk, new wave et rock. Plus surprenant, le groupe s’ouvre aussi sur ce nouvel album à un univers hip-hop (complété par quelques featurings), pas du tout hors sujet…

Pencey Sloe – Neglect

Autrefois trio, Pencey Sloe est devenu duo peu avant la sortie de ce Neglect. Le groupe parisien articulé autour de sa chanteuse/guitariste/bassiste/claviériste Diane Pellotieri a connu le départ de deux membres compensé par l’arrivée d’un seul, en l’occurrence du batteur Clément Hateau qu’on connaissait déjà chez Lodges (qui nous manque beaucoup). Un line-up renouvelé pour un second album (après Don’t Believe Watch Out – 2019) de dreampop/shoegaze aux contours aussi sombres qu’enivrants.

Animalmore – Fade, Out

Projet solo bordelais d’un certain Rémi Palis, Animalmore est de ces projets nés dans une chambre de grand ado (qui l’est encore dans l’esprit), fourmillant d’idées et de spontanéité. Pour son second EP, le gaillard vient distiller une douce euphorie sur ces cinq nouvelles compos.

Tassi | 水树 – 北之国三 (Northland III)

Comme son nom l’indique, Northland III est le troisième volet des aventures de Tassi AKA Dryad (Bliss Illusion), multi-instrumentiste chinois (basé à Beijing) qui nous conte en musique les pérégrinations d’un barde faisant un voyage aussi mystique qu’ésotérique dans un univers paradisiaque à la recherche de son amour nommé(e?) Uni. Débutant même par le réveil du personnage central (« Star Palace », désolé par avance de ne pas écrire les caractères chinois), ce nouvel album est un concept-album (de type « voyage dans le temps ») très varié, nous immergeant dans un monde onirique doux-amer, plein de bruitages et de fragilité.

Violence – Area Sub Rosa

Avec leur son à la croisée du crust et du blackened hardcore cathartique (matérialisé dans leur très bon dernier album en date The Coldest Place Is Within Myself – 2018), les danois de Woes ont apparemment décidé de calmer leurs ardeurs. On retrouve chez Violence leurs membres dont les envies semblent aujourd’hui d’aller dans des émotions diamétralement opposées.

Downward – The Brass Tax

Repéré il y a cinq ans avec un premier long-format éponyme, Downward est un quartet de l’Oklahoma fan de Hum, tirant d’ailleurs son patronyme de lyrics du groupe de shoegaze étant revenu il y a quasiment deux ans avec Inlet. Et si Hum est pour Downward une influence évidente, on ne doit pas les restreindre à une simple copie.