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RüYYn – Chapter II: The Flames, The Fallen, The Fury

Trois ans après son remarquable premier EP éponyme, RüYYn revient armé d’un véritable premier album, toujours chez Les Acteurs de l’Ombre. Et si ce premier EP laissait entrevoir l’amour de son géniteur (Romain Paulet, aussi nommé Rx XN, toujours seul aux commandes) pour le black metal des 90’s dans sa version mélodique, ce second chapitre a semble-t-il souhaité étendre son spectre tout en respectant son concept d’origine.

Shūnyatā – The Dark Age

En black metal, si le rejet des religions est une habitude, aller vers des influences ésotériques connaît aussi une certaine mode actuellement (avec au hasard Cult Of Fire qui offre désormais des concerts au concept aux influences hindouistes/bouddhistes particulièrement grandiloquentes). Shūnyatā débarque donc du Massachussetts, lui aussi avec un concept bouddhiste, mais pas vraiment identifiable au milieu de son black metal à l’ancienne.

Skálmöld – Ýdalir

En matière de folk/viking metal, j’avoue avoir un peu lâché l’affaire ces dernières années avant que l’on me propose de chroniquer ce Ýdalir, sixième album des islandais de Skálmöld. Actif depuis quasiment quinze ans avec un line-up n’ayant jamais changé (malgré des activités annexes comme des participations live en compagnie de Finntroll ou Eluveitie), le groupe poursuit à sa guise son exploration de la mythologie nordique et autres sagas islandaises (avec des inspirations venant aussi du poème du Grímnismál).

Vortex – The Future Remains In Oblivion

Fondé au Québec en 1998, Vortex a été plutôt productif durant sa longue carrière (ayant connu quelques mouvements de line-up) en sortant pas moins de six albums avant The Future Remains In Oblivion. Mélangeant black metal symphonique, death mélodique et deathcore, le quintet de Rimouski semble rechercher l’alliance de la brutalité et de la finesse au sein d’un écrin aussi spectaculaire qu’un bon gros blockbuster.

The Arcane Order – Distortions From Cosmogony

Muet depuis 2015 et son Cult Of None, The Arcane Order sort enfin du silence mais a connu entretemps un grand chambardement. En effet, le groupe danois, croisé à ses débuts comme side-project de l’ancien chanteur de Raunchy a connu d’importants mouvements de line-up (dont certains membres n’auront même pas pu figurer sur un quelconque support audio, c’est dire !) au point de n’avoir désormais que deux membres du line-up originel: les guitaristes Flemming C. Lund (live chez Volbeat) et Kasper Kirkegaard (Hatesphere). Les nouveaux venus ne sont pas nés de la dernière pluie puisque sont arrivés le batteur [...]

Graveworm – Killing Innocence

Vous vous souvenez quand les news/magazines metal mettaient bien en avant cette ribambelle de groupes de black metal mélodique à tendance gothique qui jouaient avec leur imagerie romantico-vampirique (au hasard, Cradle Of Filth) à la fin des 90’s/début 2000’s ? Graveworm faisait partie de cette brochette de groupes « sulfureux » et s’était notamment distingué à l’époque pour sa cover (assez dégueulasse) du « Losing My Religion » de R.E.M. Après huit ans de hiatus et plus de trente ans d’existence (!), ces italiens qu’on avait presque oubliés depuis font leur retour !

Thulcandra – Hail The Abyss

Projet parallèle du guitariste/chanteur d’Obscura débuté il y a vingt ans tout pile, Thulcandra est instantanément apparu comme un groupe-hommage très appuyé à Dissection, tant dans son approche mélodique de son black/death metal que dans ses visuels (les covers étant dans les teintes bleues-noires si chères à Necrolord, auteur des artworks de leurs premiers albums). Hail The Abyss est le cinquième album du groupe qui marque le coup en prenant un certain Dan Swanö (Edge Of Sanity, qui a aussi produit Dissection tiens tiens…) derrière la console.

Cattle Decapitation – Terrasite

Hautement respecté dans le monde du death metal, Cattle Decapitation est dans la place depuis bientôt trente ans (vingt-sept plus précisément), œuvrant dans l’extrême brutalité sur des thématiques loin des clichés du genre (l’environnement en péril et la condition animale étant toujours leurs sujets de prédilection). Franchissant le cap des dix albums avec ce Terrasite, la bande à Travis Ryan n’a plus rien à (se) prouver et poursuit dans la lignée de ses dernières livraisons, The Anthropocene Extinction et Death Atlas.

Veil Of Maya – [m]other

Apparu en plein milieu de la ferveur deathcore du début des années 2000, Veil Of Maya est toujours debout, bien accroché à son style (couplé à du djent) comme à son label, Sumerian Records (oui il existe toujours lui aussi !) pour lequel le groupe signe avec [m]other son sixième album. Ayant connu un changement de vocaliste en 2014, Lukas Magyar est venu apposer sa patte dans le groupe sans pour autant modifier son approche moderne et technique.

Imperial Demonic – Beneath The Crimson Eclipse

Originaire d’Irlande du Nord, Imperial Demonic est un tout jeune groupe formé en 2021 par Cameron Åhslund-Glass (batterie) comme un projet solo, avant d’être rejoint par des musiciens déjà investis dans de nombreux projets tels que Celtachor, Overoth mais aussi, plus surprenant, du bassiste d’Alestorm (oui les pirates là) qui officiait dans de nombreuses formations extrême (Waylander par exemple) par le passé. Beneath The Crimson Eclipse est le tout premier EP du quartet, s’orientant dans un black metal façon blockbuster.