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Giver – the Future Holds Nothing but Confrontation

Cette fin d’année 2024 est absolument phénoménale en terme de sorties de qualité : Chat Pile, Blood Incantation, Human Impact, Leprous, pour n’en citer que quelques-uns, et ceci en attendant l’arrivée prochaine des nouveaux Devin Townsend, Thy Catafalque, ou Vola (spoiler alert : ces deux derniers sont tous les deux excellents). Autant d’albums qui vont venir à n’en pas douter s’incruster dans le top annuel de nombre d’entre nous. Et pourtant en ce qui me concerne, ce qui est peut-être ma plus grosse claque du mois n’était pas de celle que j’attendais puisqu’elle vient des allemands (de Cologne) de [...]

Houle – Ciel Cendre et Misère Noire

Après leur très prometteur EP sans titre sorti en 2022, les parisiens de Houle reviennent sur leur nouveau navire Ciel Cendre et Misère Noire, soient sept nouveaux chapitres d’épopées maritimes sur fond de black metal.

The Ghost Inside – Searching For Solace

Après leur accident et la reconstruction ayant suivi (avec un album-catharsis en 2020 en guise de libération suite à leur difficile convalescence), The Ghost Inside revient de très loin. Quatre ans plus tard, le groupe fait son retour armé de ce Searching For Solace venant célébrer ses vingt ans d’existence dédiés a la cause du metalcore mélodique et émotionnel, avec une thématique générale encore essentiellement basée sur la reconstruction du groupe.

RüYYn – Chapter II: The Flames, The Fallen, The Fury

Trois ans après son remarquable premier EP éponyme, RüYYn revient armé d’un véritable premier album, toujours chez Les Acteurs de l’Ombre. Et si ce premier EP laissait entrevoir l’amour de son géniteur (Romain Paulet, aussi nommé Rx XN, toujours seul aux commandes) pour le black metal des 90’s dans sa version mélodique, ce second chapitre a semble-t-il souhaité étendre son spectre tout en respectant son concept d’origine.

Shūnyatā – The Dark Age

En black metal, si le rejet des religions est une habitude, aller vers des influences ésotériques connaît aussi une certaine mode actuellement (avec au hasard Cult Of Fire qui offre désormais des concerts au concept aux influences hindouistes/bouddhistes particulièrement grandiloquentes). Shūnyatā débarque donc du Massachussetts, lui aussi avec un concept bouddhiste, mais pas vraiment identifiable au milieu de son black metal à l’ancienne.

Skálmöld – Ýdalir

En matière de folk/viking metal, j’avoue avoir un peu lâché l’affaire ces dernières années avant que l’on me propose de chroniquer ce Ýdalir, sixième album des islandais de Skálmöld. Actif depuis quasiment quinze ans avec un line-up n’ayant jamais changé (malgré des activités annexes comme des participations live en compagnie de Finntroll ou Eluveitie), le groupe poursuit à sa guise son exploration de la mythologie nordique et autres sagas islandaises (avec des inspirations venant aussi du poème du Grímnismál).

Vortex – The Future Remains In Oblivion

Fondé au Québec en 1998, Vortex a été plutôt productif durant sa longue carrière (ayant connu quelques mouvements de line-up) en sortant pas moins de six albums avant The Future Remains In Oblivion. Mélangeant black metal symphonique, death mélodique et deathcore, le quintet de Rimouski semble rechercher l’alliance de la brutalité et de la finesse au sein d’un écrin aussi spectaculaire qu’un bon gros blockbuster.

The Arcane Order – Distortions From Cosmogony

Muet depuis 2015 et son Cult Of None, The Arcane Order sort enfin du silence mais a connu entretemps un grand chambardement. En effet, le groupe danois, croisé à ses débuts comme side-project de l’ancien chanteur de Raunchy a connu d’importants mouvements de line-up (dont certains membres n’auront même pas pu figurer sur un quelconque support audio, c’est dire !) au point de n’avoir désormais que deux membres du line-up originel: les guitaristes Flemming C. Lund (live chez Volbeat) et Kasper Kirkegaard (Hatesphere). Les nouveaux venus ne sont pas nés de la dernière pluie puisque sont arrivés le batteur [...]

Graveworm – Killing Innocence

Vous vous souvenez quand les news/magazines metal mettaient bien en avant cette ribambelle de groupes de black metal mélodique à tendance gothique qui jouaient avec leur imagerie romantico-vampirique (au hasard, Cradle Of Filth) à la fin des 90’s/début 2000’s ? Graveworm faisait partie de cette brochette de groupes « sulfureux » et s’était notamment distingué à l’époque pour sa cover (assez dégueulasse) du « Losing My Religion » de R.E.M. Après huit ans de hiatus et plus de trente ans d’existence (!), ces italiens qu’on avait presque oubliés depuis font leur retour !

Thulcandra – Hail The Abyss

Projet parallèle du guitariste/chanteur d’Obscura débuté il y a vingt ans tout pile, Thulcandra est instantanément apparu comme un groupe-hommage très appuyé à Dissection, tant dans son approche mélodique de son black/death metal que dans ses visuels (les covers étant dans les teintes bleues-noires si chères à Necrolord, auteur des artworks de leurs premiers albums). Hail The Abyss est le cinquième album du groupe qui marque le coup en prenant un certain Dan Swanö (Edge Of Sanity, qui a aussi produit Dissection tiens tiens…) derrière la console.