Taking Back Sunday, qui a fait apparition sur la B.O de spiderman 2, nous revient avec un nouveau line-up (changement de guitariste et de bassite) et un nouvel album. Deux ans après leur « Tell All your Friends » qui avait largement justifié leur signature sur Victory Records et une place de choix dans le paysage emocore, le groupe a cette fois mis Lou Giordano aux manettes. Celui-ci a déjà officié pour les poppys de Goo Goo Dolls. Ce choix de producteur semble judicieux pour le groupe. Toujours dans une veine 100% « emo », ils ont avancé dans une voie moins « core » et plus « pop ». Le courant
rock passe toujours… pas d’inquiétude!
Il pleut des tubes, des envolées de fraîcheur. Les arrangements sont bien trouvés (les cloches sur « Bonus Mosh Part II » par exemple), les entremêlements des deux voix sont imparables et touchent bien souvent leur cible. Parfois Le chanteur est faux et manque de souffle (« This Photograph is Proof ») mais on s’en fout, c’est tellement bon. On trouve des accès enflammés, mais ceux-ci restent malheureusement contenus (« The Union »). On saluera spécialement « New American Classic »; le titre le plus mielleux. C’est acoustique et les violons sont de la partie. Ambiance emo-gnangnan assurée pour vos tête-à-tête amoureux. =)
Presque chaque titre pourrait être un single et comporte son lot de sentiments poignants. Where You Want To Be est un bon album, on ne peut le nier… mais on reste sur sa faim. Il manque ce petit quelque chose qui fait que l’on ressort satisfait d’un album: on a droit à de jolis titres sur tout l’album mais pas à ces moments d’énervements ou de remous qui soulagent tellement. Bref, ce sont là MES quelques petits reproches et ce sont ceux que j’avais aussi fait à leur premier album. Mis à part cela, ce disque est une petite pépite d’emorock que tout amateur du genre se doit de connaitre. On se laisse chavirer aux gré des humeurs des deux vocalistes.
Le groupe réalise l’équilibre chatouilleux d’une emopop qui n’est pas « too much », trop niaise, trop mièvre, trop emo tout simplement. Loin d’être un feu de paille de la scène emo, Taking Back Sunday confirme leur place au sein de la scène et se place comme garant d’un emo-non-virulent, loin des grognements parfois usant d’autres groupes estampillés « emo ». Un des groupes à retenir dans toute la scène emo; scène qui fleurit abondamment depuis maintenant 2-3 ans.
On pourra regretter de ne pas bénéficier de l’affiche qu’ils offrent aux emokids US pour leur tournée, puisqu’ils se déplacent avec, entre autres, Funeral for a Friend et Atreyu…
- set phasers to stun
- bonus mosh part ii
- a decade under influence
- this photograph is proof
- the union
- new american classic
- i am fred astaire
- one-eighty by summer
- number five with a bullet
- little devotionnal
- slowdance on the inside
je connais que le single de cet album, le reste est du même ressort ?
yop manu! Le reste est du même ressort,à peu de chose près…C’est sur c’est pas le disque de l’année, mais ça fait plaisir d’entendre un disque peut-être avec une petite teinte d’ « emo à l’ancienne »…
ouaip, chuis pas fan de TBs, mais l’été quand je pars en road trip avec le spotes c’est exactement le genre de zik que je fous du emo-sunny-pop !!! ça met la patae et c’est gai (pas de jeu de mot please)
moi je trouve ca assez naze TBS, et ca m’enerve que l’emo soit (souvent) rapporté à ce groupe alors qu’y des groupes vachement plus représentatifs (pour moi hein)
idem que bru, un peu trop poppy à mon goût
pareil que bru pour l’emo, c’est pas emo à mon sens, plutôt pop/punk, enfin bon, rien à voir avec GlassJAw ou Saosin etc…
eh les mans, au fondement l’emo c’est pas glassjaw ou funeral for a friend ou thursday…fo arrêter! L’emo ça prend forme avec fugazi, texas is the reason, bien évidemment weezer et d’autres!!!
bah ça dépend, pas l’emocore en tout cas. Et Fugazi, que j’adore par ailleurs, franchement je trouve pas ça emo… weezer, c’est sur ce sont des pionniers, mais c’est plus pop que core.
Pis qui ‘tas parlé de FFAF ou thursday, évidemment qu’ils n’ont rien inventé, par contre, Gj, dans le style emocore, je vois pas des masses de maître à penser