Fan de bruits en tout genre qui s’assemblent, se défont et se refont au fil de compos longues de 4 min… alors écoute cet album, tu vas l’adorer ! Dans la bio ils disent que And say we did c’est « le quatuor armé pour disséquer un million de notes ». Alors je ne sais […]

Fan de bruits en tout genre qui s’assemblent, se défont et se refont au fil de compos longues de 4 min… alors écoute cet album, tu vas l’adorer !

Dans la bio ils disent que And say we did c’est « le quatuor armé pour disséquer un million de notes ». Alors je ne sais pas qui l’a écrite la bio, mais en tout cas elle est bien trouvée cette phrase !! Oh, comme elle fait mouche ! Oh que oui ! Ca pourrait être un tantinet prétentieux de mettre ça en introduction, mais comme c’est la vérité vraie, on le pardonne le bienheureux qui a trouvé cette formulation de génie.
Tiens et en parlant de génie, parlons de cet album Final Demonstration. Pourquoi final ? C’est déjà le dernier ? Ah, ben ce serait bien dommage de finir sur un premier album. Qu’en pensez-vous ? Et pourtant c’est bien le cas, les membres du groupe ont pris des chemins différents à l’issu de cet album.

C’est donc à titre posthume que vous découvrirez cet album. Et ceci, pour votre plus grand bien. Je ne peux que vous le conseiller. C’est du rock, math-core post machin intelligent et instrumental. Qui se cache derrière tous ces sons ? Un certain Cyril Blandino échappé du groupe Superstatic Revolution (en même temps avec un nom comme ça hein…) qui s’installe aux USA pour laisser mûrir son projet… Son envie ? Monter son propre groupe, bien sur, comme beaucoup de jeunes gens. Mais il le veut calculé, millimétré et fort son groupe. Un regroupement de riffs et de personnes dotées d’un cerveau calculateur donnent alors naissance à And say we did. Puis à une démo. Puis à ce premier et dernier opus.
Mais comme « rien ne se perd, rien se crée tout se transforme », les ex membres du groupe ont formé un trio appelé Endagenda dont, à coup sur, on entendra vite parler.