Las, voici que celui qui s’avance commet son premier faux pas. Epineux exercice que cette chronique… Lorsqu’on connaît le contexte personnel dans lequel a été écrit ce nouvel album de Blaze, on hésite à déverser sa bile. Pourtant l’œuvre est là, il faut bien l’écouter et écrire à son propos. Même si c’est pour faire part de sa déception.
Oui, Promise and terror est décevant. Après des débuts convaincants et même enthousiasmants, l’indéboulonnable chanteur s’est pris les pieds dans le tapis. Il a perdu au passage la petite touche qui rendait unique chacun de ses précédents disques.
Difficile d’accrocher à ces titres lambda privilégiant l’efficacité à l’originalité. Difficile aussi de s’immerger dans les ambiances qu’il tente de développer sur des compositions mid-tempo sans saveur. La légère baisse de rythme constatée sur The man who would not die se confirme bien plus cruellement aujourd’hui.
Maladroit lorsqu’il se voudrait ambitieux, encarcanné lorsqu’il se voudrait épique, Blaze Bayley a revêtu sa peau de chagrin. Il nous livre les chansons d’un homme blessé certes, mais aussi celles d’un artiste essoufflé. Le phénix est à terre. Je lui souhaite sincèrement de se relever de ses cendres et de prendre à nouveau son envol.
- watching the night sky
- madness and sorrow
- 1633
- god of speed
- city of bones
- faceless
- time to dare
- surrounded by sadness
- the trace of things that have no words
- letting go of the world
- comfortable in darkness