Je leur ai redonné leur chance. Quelques mois après la sortie de ce troisième album et quelques écoutes en demi-teintes. Ils le méritaient ces braves Américains de The Absence.
Avoir sorti l’un des meilleurs albums de melo death à la suédoise des 10 dernières années (2007, Riders of the plague) leur conféraient en effet un droit à plus d’attention que les premiers Ricains venus.
L’Etat de droit a un bel avenir devant lui à en juger par les récents évènements dans les pays Arabes, je ne pouvais pas ne pas donner l’exemple !
Mais qu’est-ce que j’aurais aimé que mon acte héroïque soit artistiquement récompensé à hauteur des sacrifices qu’il a impliqués ! Qu’est-ce que j’aurais aimé que les mélodies soient plus accrocheuses (les corrects « Hidden in white » et « Vengence and victory ») ! Quel bonheur ç’aurait pu être d’avoir 11 titres du niveau de « Enemy Unbound », « Wartorn » ou « The bridge » !
Comme j’aurais été comblé de joie si le groupe n’était pas tombé dans la facilité d’harmonies guitaristiques insipides que ne viennent pas sauver quelques soli partiellement inspirés (« Maelstrom », les instrumentaux « Solace » et « Triumph ») !
On peut toutefois leur savoir gré de ne pas (encore ?) avoir évolué dans le sens d’une metalcorisation fatale. L’argument permet de ne pas se détourner complètement de The Absence mais il ne peut bien évidemment figurer efficacement sur un sticker flashy collé sur le CD. Dans un style ô combien balisé, la vie est dure pour les albums tièdes. Surtout lorsqu’ils sont précédés de bombes.
Ne jetez pas ce Enemy unbound au visage de qui voudra bien vous l’offrir ; mais ne vous jetez pas non plus dessus s’il coûte plus de 6 euros.
1/ Vertigo
2/ Erased
3/ Deepest wound
4/ Maelstrom
5/ Enemy unbound
6/ Solace
7/ The bridge
8/ Wartorn
9/ Hidden in white
10/ Vengence and victory
11/ Triumph