Même pas un an après le très bon EP Vermines, Miasmes fait son retour avec Répugnance, premier long-format animé par les mêmes envies destructrices. Le trio français n’a en effet pas changé son fusil d’épaule et envoie ici huit nouvelles salves (plus une reprise de l’EP) de black metal aussi radical que ravageur.

Même pas un an après le très bon EP Vermines, Miasmes fait son retour avec Répugnance, premier long-format animé par les mêmes envies destructrices. Le trio français n’a en effet pas changé son fusil d’épaule et envoie ici huit nouvelles salves (plus une reprise de l’EP) de black metal aussi radical que ravageur.

Essentiellement véloces et baignés d’une aura bien raw, les titres de ce Répugnance poursuivent dans le déferlement de riffs bien tranchants (agrémentés parfois de soli comme pendant « Calvaire ») et d’une voix arrachée comme le veut la tradition du genre.

Cependant, Miasmes tire son épingle du jeu en mettant toujours en avant son aspect punk via sa cover (où l’on devine des cadavres de canettes de bière et un poing américain) et sa production à l’ancienne, un côté raw qui ne délaisse pourtant pas le son de basse, souvent inexistant dans ce genre de mix mais qui se voit bien mis en valeur ici (notamment sur « Prophétie » aux lignes variées et hypnotiques, le groovy « Peste » ou encore l’excellent « Aversion »).

Avec son énergie toujours dans le rouge, Répugnance se réapproprie le son des 90’s avec une agressivité constante et un souhait de ne jamais rester linéaire (d’où de très nombreux breaks contribuant à la dynamique de l’album). Zéro artifice ni atmosphère ajoutée, juste de la violence.