Formation italienne, le quintet de Monza propose un death metal sans artifice, alliant riffs tranchants et vocaux rugueux, tout en respectant le classicisme du genre, ce qui séduira les amateurs de son brut et guerrier, agrémenté de moments plus accessibles.

Husqwarnah – Purification Through Sacrifice

Formation italienne contenant notamment des membres de Vertebra Atlantis ou de Ghostheart Nebula, Husqwarnah porte plutôt bien son nom puisque l’on débite ici des arbres grâce à des riffs très tranchants. Le death metal du quintet de Monza ne s’encombre d’aucun artifice ni d’autre expérimentation: on respecte totalement le style dans son classicisme « mais sans tomber dans le générique » – précise-t-il.

Et en effet, en un peu plus d’une demi-heure, nos bûcherons font vrombir leurs tronçonneuses sur un rythme plutôt enlevé, faisant rouler leurs rondins en même temps que les têtes des randonneurs passant dans le coin. Le déblaiement est en effet radical, joué à base de roulements groovy surplombés par des vocaux caverno-rugueux du meilleur effet.

Se réappropriant le côté bourru mais frénétique d’un Bolt Thrower ou d’un Morbid Angel, ce second album saura à coup sûr se mettre dans la poche les fans de death à tendances guerrières, brutales mais accessibles car parfois agrémentées d’atmosphères plus engageantes (le quasi mid-tempo « Mass Grave » se terminant même par un peu de guitare acoustique). En bref, sans rechercher l’originalité (avec des thèmes entre guerre et gore), les italiens abattent un beau bouleau… pardon boulot ! Timbeeeer !