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Trainfantome – Thirst

Autrefois projet solo du nantais Olivier Le Tohic, Trainfantome est désormais un groupe à part entière aux influences plutôt larges. Thirst, leur nouvel album, s’illustre en effet en sillonnant au travers de multiples courants, du shoegaze à la (bedroom) pop en passant par l’emo, le grunge ou le post-hardcore tout en conservant cette aura lo-fi (mais parfaitement audible).

Lanayah – I’m Picking Lights In A Field…

Actif depuis 2016, Lanayah est une formation US (basée entre Santa Barbara et Seattle) assez énigmatique, transitant entre différents styles très distincts tels que le drone, le shoegaze, le screamo ou le post-metal, le tout dans une optique expérimentale lo-fi. Pour l’anecdote, le groupe a tout enregistré en une prise avant de découper tout ça en huit pistes.

Animalmore – Fade, Out

Projet solo bordelais d’un certain Rémi Palis, Animalmore est de ces projets nés dans une chambre de grand ado (qui l’est encore dans l’esprit), fourmillant d’idées et de spontanéité. Pour son second EP, le gaillard vient distiller une douce euphorie sur ces cinq nouvelles compos.

Nouns – While of Unsound Mind

Très actif à ses débuts avec plusieurs splits et albums entre 2013 et 2014, Nouns a fait ensuite une pause durant de longues années avant de repointer le bout de son nez l’an dernier avec un court EP (Lonely Place Of Dyin) puis ce While of Unsound Mind. Et si le quartet de l’Arkansas est particulier dans son rythme de sorties, il l’est encore plus en ce qui concerne le contenu de ce nouvel opus. Veuillez bien attacher vos ceintures !

Këkht Aräkh – Pale Swordsman

Originaire d’Ukraine, Këkht Aräkh est le projet d’un seul homme surnommé Crying Orc, déjà auteur d’un premier album Night & Love en 2019. Ce pauvre petit orc qui pleure s’arme cette fois d’une épée et d’une rose pour illustrer son second album. On y retrouve un mélange de black metal à l’ancienne (avec son lo-fi de rigueur) et de parties ambient distillant un certain romantisme, correspondant bien à son visuel.

Midwife – Forever

Midwife est le nom de scène de Madeline Johnston, chanteuse et multi-instrumentiste de Denver qui nomme son style de musique « heaven metal ». Pourtant du metal, il n’y en a pas l’ombre d’une trace ici, Johnston jouant dans des contrées éthérées quelque part entre shoegaze, ambient et dreampop. Un mélange de genres (plus ou moins) voisins qui vont de pair avec la thématique de ce Forever, album entièrement basé sur le deuil et le sentiment de dévastation qui l’accompagne.

Wear Your Wounds – WYW

En attendant un nouvel album de Converge, Jacob Bannon et Kurt Ballou (respectivement chanteur et guitariste, mais vous n’avez normalement plus besoin de présentations) ont décidé de s’éloigner de leur chaos habituel pour s’orienter vers quelque chose de plus atypique. Wear Your Wounds est, à l’instar de Supermachiner, un projet donnant libre cours aux envies plus mélodiques du boss de Deathwish Inc. Outre son inséparable guitariste, les autres participants au projet viennent du monde du metal hardcore puisqu’on retrouve Mike « Gunface » McKenzie (The Red Chord, groupe qui manque cruellement au milieu des sorties actuelles, Stomach Earth), Chris Maggio (Trap Them, [...]

Cloud Nothings – Life Without Sound

Dylan Baldi et sa bande sont de retour. Après presque deux ans de silence suite à l’excellent split collaboratif avec Wavves, Cloud Nothings a pris son temps pour composer Life Without Sound, nouvel album au titre annonçant une conséquente baisse de volume ? De dynamisme ? D’énergie rock’n roll à laquelle le groupe de Cleveland nous avait habitué ? Loin de là, mais pourtant quelque chose a changé…

Cloud Nothings – Here And Nowhere Else

Unanimement considéré par les critiques et webzines (Pitchfork en tête) comme l’un des groupes les plus excitants de ces dernières années, Cloud Nothings est passé du statut de petit groupe sympathique à « next big thing » étroitement surveillée. Il faut dire que Attack On Memory, précédent album du combo de Cleveland sorti en 2012 (et produit par Steve Albini s’il vous plait), avait eu un effet bœuf entre ses mélodies grunge désabusées, son énergie pop-punk à l’ancienne et son côté lo-fi singulier, de quoi permettre au groupe de prendre une nouvelle dimension.