Frailty – Lost Lifeless Light
Chronique Doom Death Atmosphérique

Frailty – Lost Lifeless Light

darkantisthene
darkantisthene
Auteur
27 mai 2008
il y a 17 ans
79 vues
Année de sortie
2008
Note

La Lettonie manque de moins en moins de groupes se lançant dans l’aventure métallique. En revanche, l’aventure métallique manque encore cruellement de bon groupes Lettons. Il faut bien un début à tout, comme disait Jean-Claude Dicton. Et puis histoire de marquer encore plus l’événement d’une pierre blanche, il ne s’agit même pas ici de black […]

Frailty – Lost Lifeless Light

La Lettonie manque de moins en moins de groupes se lançant dans l’aventure métallique. En revanche, l’aventure métallique manque encore cruellement de bon groupes Lettons. Il faut bien un début à tout, comme disait Jean-Claude Dicton. Et puis histoire de marquer encore plus l’événement d’une pierre blanche, il ne s’agit même pas ici de black metal symphonique ou pagan à la sauce Drudkhienne mais de doom/death atmosphérique.
Cette dernière caractéristiques vous amène à penser à certains groupes anglais répondant au nom de My dying bride ou (old) Anathema ? Comme vous avez le nez creux, camarades, car s’il y a bien 2 ombres qui planent au-dessus des prometteurs Frailty, ce sont celles de la bande à Aaron ou Dany.
L’intro angoissante invite plutôt à penser à de l’indus mais qu’importe : les faits sont là, tout au long de l’heure de musique qui suit et ce dès le superbe premier riff de « I know your pain » qui fleure bon The light at the end of the world et consorts de qui vous savez. La groupe se démarque en revanche rapidement de ses aînés puisque les vocaux sont gutturaux et profonds à souhait (un peu à la manière de Paul Kuhr de Novembers Doom) ; jamais clairs. Est-ce que ça suffit pour qu’on ne pense pas constamment à My dying bride ? Bien sûr que non mais si vous avez été attentif vous avez noté que je faisais également référence à Anathema. D’ailleurs, pour que vous vous en rendiez compte, écoutez le titre suivant (« Ariadne ») aux forts relents de Silent enigma. Mais, là encore, pas de conclusion hâtive car certains éléments viennent contrecarrer le réflexe qui voudrait cantonner Frailty dans la case « clone, certes inspiré, mais clone quand même » : une lead guitare que n’aurait pas reniée Gregor Mc Intosh (Paradise Lost) et les vocaux clairs (oui y’en a un peu je vous ai menti) sans doute enregistrés à 3h du matin après qu’une dizaine de litres de vodka locale ont coulé à flots.
Vous l’aurez compris, la Lettonie a, sur ce coup-là, les yeux rivés sur les contrées de la perfide Albion. Uniquement ? Non, une petite touche scandinave vient assaisonner subtilement le tout. Vous vous souvenez des Finlandais God Forsaken ? Ben moi oui – et quand j’écoute le superbe « The river of serpent », je ne peux m’empêcher de penser à The tide has turned (si vous ne connaissez pas, ruez-vous dessus !).
Tiens je vais revenir 2 secondes sur le chant clair car on le retrouve sur un autre morceau « Graphics on ebony » (jme suis vraiment foutu de votre gueule). Je crois qu’un parallèle avec (tiens d’autres Anglais) les black metalleux de Code n’est pas inopportun : même chant clair un peu barré, agrémenté, qui plus est, d’un passage black (le même type de passage que l’on peut retrouver dans la discographie de MDB). Elle est pas belle la vie ?
Bon chuis fatigué, je vais pas la faire longue, je crois que vous avez compris que si vous appréciez les groupes dont les noms agrémentent cette chronique, il serait parfaitement scandaleux de ne pas adopter une petit Letton aux petits petons.

Je conclurai par du n’importe quoi sous forme d’interrogation : pourquoi lit-on la litanie sur les qualités des Lettons de Lettonie ?

  1. intro
  2. i know your pain
  3. ariadne
  4. the river of serpents
  5. graphics on ebony
  6. the fall of eve
  7. a summer to die
  8. the scorn
  9. lugsana (monro cover)

Artistes / Groupes

Genre selon le Chroniqueur

doom death atmosphérique

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darkantisthene

darkantisthene

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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