Ce groupe formé en Pologne en 1994 a déjà plusieurs albums à son actif qui ont contribué à leur forger une solide réputation au sein de l’underground polonais.
Signé en 2003 sur le label LifeForce, le groupe essaie de s’imposer en Europe occidental avec Traces to nowhere, alors que comme vous le savez, les groupes de metalcore sont déjà légion…
Fort heureusement ce n’est pas un clone de plus de KSE et c’est déjà un bon point parce que je ne l’aurais même pas chroniqué… Ici j’ai envie de dire que c’est un disque de « deathcore old school » pour la musique et punk pour les lyrics qui sont plus qu’engagées (contre la vivisection et la drogue notamment).
Vous l’aurez déjà compris par vous-même, ce ne sera pas l’album le plus novateur de l’année (ni le plus long d’ailleurs, 30 min seulement pour 9 titres), mais bien un album taillé pour la scène avec des titres rentre-dedans avec juste ce qu’il faut de mélodies pour ne pas rendre le tout rébarbatif.
La production très rugueuse de cet album renforce le coté old school et convient parfaitement à la musique du groupe et vous ne resterez pas insensibles à des titres comme « Born free die free », « Escape failure » ou « Traces to nowhere » qui sont des titres au tempo enlevé, et ce n’est pas le très slayeresque « undercover enemy » qui me donnera tord.
La seule chose qui peut rebuter c’est le chant, je ne peux pas m’empêcher de penser aux vocaux de l’album Blut de Atrocity pour ceux qui connaissent, avec ce timbre de voix assez rauque et assez chiant à la longue… mais bon ce n’est qu’une question de goût.
En fin de compte, ce Traces to Nowhere s’avère être une assez bonne surprise qui aidera peut être les fans de death old school à se mettre au metalcore qui sait…
PS : N’hésitez pas écouter les titres dispo sur leur site.
- born free die free
- coma is over
- escape failure
- traces to nowhere
- compromise zero
- beyond sanity
- scream bloody murder
- undercover enemy
- smiling bag