J’ai honte. Je ne découvre réellement Scorn qu’avec cet album, le 12eme. Scorn c’est Mick Harris. Mick Harris c’est le batteur originel de la légende Napalm Death … blablabla. On est au courant, même moi. Nouveau paragraphe.
Scorn: entité ectoplasmique faite de bruits, de (très) (grosses) basses vibrations, de noirceur et d’électronique. On a des sons industriels, des rythmiques lentes et d’une profondeur abyssale. On rampe et on groove. On fait des ablutations dans les vieilles cuves d’une usine soi-disant hantée. Usine dont les murs imbibés suintent encore de substances toxiques. Usine dont la charpente en tôle rouillée menace de s’effronder sur nous et notre dancefloor poisseux jonché de seringues usagées.
L’une des choses les plus remarquables de cet album, c’est ce son: immense, compact, ample, froid et irrésistiblement prenant. Nulle part ailleurs vous n’entendrez tel dub neurasthénique et industriel mêlant sophistication intelligente et minimalisme léché. Jamais la névrose n’a été si dansante et pénétrante. Jamais vous ne prendez autant de plaisir à vous trémousser comateusement – et dans la contemplation – sur une bande son post-apocalyptique.
Une maîtrise de chaque instant. Du grand Art. Vraiment.
- stripped back hinge
- rove
- glugged
- running rig
- snag
- the palomar
- enough to hold bottom
- 1.75 t
Hey bah j’ai 10 Scorn et j’étais même pas au courant qu’il en sortait un nouveau…
Vais vite rattraper ça!!
Mick Harris est un génie… L’album Evanescence reste un de mes favoris toutes musiques confondues
belle chronique, bien que courte
retour réussi. cet album est excellent.