The Raconteurs – Consoler of the Lonely

2 Commentaires      1 352
Style: rockAnnee de sortie: 2008Label: Third Man Records

The Raconteurs, voilà un groupe que j’ai découvert il n’y a pas longtemps suite aux éloges faites par une connaissance. Mis à part le fait qu’il s’agissait du side project de Jack White (chanteur des White Stripes, mais aussi producteur et acteur à ses heures perdues), je ne connaissais pas grand-chose sur ce groupe, et n’avais jamais eu l’occasion (ou l’envie) de jeter une oreille sur ce qu’il faisait, car je dois avouer ne pas être le plus grand fan des White Stripes.
Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’ai donc décidé de lui laisser sa chance en faisant l’acquisition de leur dernier album en date, Consoler of the lonely, et autant vous dire que je ne regrette vraiment pas mon achat.

Pour faire simple, disons que Jack et ses potes distillent un rock très vintage, aux accents qui fleurent bon les rives du Tennessee, et qui dévoile des influences allant de Lynnyrd Skynyrd aux Clash, en passant par Madness ou encore Queen.
Oui, l’éventail est large, mais c’est bien cette diversité qui fait la force de ce disque ainsi que cette capacité à proposer des titres cohérents, qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. En effet, si l’album démarre de façon très rock n’roll avec Consoler of the lonely et Salute your solution, les choses prennent une toute autre tournure dès les premières notes de You don’t understand me. Là, les guitares se font plus discrètes et laissent la place à un piano qui donne le ton, guidant magnifiquement la quasi-totalité du morceau dans une ambiance très bluesy, agrémentée d’un refrain entêtant et planant à souhait. Avec Old enough, on se croirait presque dans un saloon perdu au fin fond du far west, à déguster un bon verre de gnôle, tant l’ajout de violons et d’un orgue sont entraînants et confèrent à ce titre un côté festif auquel il est difficile de résister.
Pour The switch and the spur, la formation change une fois de plus son fusil d’épaule en sortant trompettes et piano, pour un résultat des plus explosifs qui flirte presque avec le ska (surtout lors de la seconde partie du titre). Difficile aussi de ne pas succomber au groove imparable de Hold up qui ne manquera pas de vous faire taper du pied, ainsi qu’à l’ambiance bluesy de l’excellent Top yourself, qui fleure bon les plaines arides du désert et le bon whisky.
Vous aurez donc compris que le groupe aime brouiller les pistes et jouer au chat et à la souris avec l’auditeur, en proposant des compositions – quasiment toutes signées par Brendan Benson – riches en diversité et dont la qualité est indiscutable.
Si je ne vais pas rentrer dans les détails quant au reste de l’album, on y retrouve toujours des titres qui proposent un savant mélange de rock n’roll débridé (Five on the five, Attention) ou festif (Many shades of black), mais aussi des morceaux aux ambiances plus intimistes (Carolina drama), teintés de blues (Pull this blanket off) ou aux sonorités très seventies (These stones will shout, sans oublier le magnifique et très queenesque Rich kid blues).

Après plusieurs semaines d’écoute, le constat est sans appel : cet album est une véritable pépite qui se déguste du début à la fin, sans aucune modération, et qui ne cesse de se bonifier au fil des écoutes. Si j’étais parti avec beaucoup de préjugés lors de la découverte de cet album, ils n’ont pas mis longtemps avant de voler en éclats face à cette avalanche de hits en puissance. Effectivement, trop rares sont les disques qui se savourent de A à Z sans que l’auditeur n’ait besoin de zapper un ou deux titres, et je pense ne pas prendre trop de risques en affirmant que Consoler of the lonely fait sans problème partie de cette catégorie.

  1. consoler of the lonely
  2. salute your solution
  3. you don’t understand me
  4. old enough
  5. the switch and the spur
  6. hold up
  7. top yourself
  8. many shades of black
  9. five on the five
  10. attention
  11. pull this blanket off
  12. rich kid blues
  13. these stones will shout
  14. carolina drama
Up Next

Groupes cités dans la chronique

Vous pourriez aussi apprécier

2 Commentaires

  1. davetheslayers says:

    je ne lai pas encore ecouter aus complet mais pour le moment lalbum est excelent VRM EXCELENT ! `^^

  2. Salaï says:

    Tout a fait d’accord, cet album déchire littéralement, très riche et abouti. Du très bon rock ça fait toujours plaisir!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *