Le KOB a la peau dure. Jugez plutôt : formé initialement en 1976 sous le nom de Wotan, le groupe se sépare en 1987. Et renaît de ses cendres 10 ans plus tard sous le sigle énigmatique que nous connaissons. 2 albums au compteur et Stéphane Graziani (chant) quitte l’aventure. Et alors ? Et alors, loin de se démonter les vétérans remettent le couvert avec Nicolas Blaizeau (EXIT) et nous proposent aujourd’hui leur dernier album en date : Close to dawn.
Toujours ancré dans un répertoire Heavy mais qui se teinte désormais d’un Blues/Rock qui lui sied comme un gant, KOB a tourné une page. Le timbre du nouveau vocaliste se prête parfaitement à l’exercice. Rauque et enragé, il sert des compositions bien balancées. La formule fonctionne, servie par une production impeccable qui fait la part belle au naturel. Environnement sonore idéal pour laisser les musiciens s’épanouir sans jamais s’épancher.
On s’imagine fort bien apprécier la musique délivrée par le quintet dans un bar enfumé, le verre de whisky en main, le roadster ronronnant gentiment sur le parking. Car les musiciens de KOB ne donnent pas le tape-à-l’œil, ils font leur job et ils le font fort bien. Les années de sueur et de travail qu’ils ont derrière eux sont le meilleur argument qu’ils ont a présenter.
Petit regret cependant : le groupe ne tente pas de nous surprendre et d’emballer les chevaux sur des chemins de traverse. Mais le résultat est là : homogène, solide et convainquant. Petite parenthèse people : je profite de la présente chronique pour saluer amicalement Thierry Huylebroeck (guitares), l’homme dont la volonté déplace les montagnes (ou presque).
- fame and glory
- who am i ?
- get out of my way
- the blank page
- kneel before him
- come into my world
- changes
- one for one
- the adventurer
- the riot
- thank you
- too young to die