Cruel Force – The Rise of Satanic Might

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Style: Thrash oldschoolAnnee de sortie: 2010Label: Heavy Forces Records / Panzerkommando Records

La terre a soif de ton sang, elle l’a bu encore chaud pendant tes nombreux combats.
Arès! Tes fils aux poings bardés de metal attendent ton retour dans la plaine. Hell Yeah !

Cruel Force c’est un peu le gimmick metal à Papa, revenu d’entre les morts pour répandre sa bonne parole sur Terre et libérer les profanes de leur ignorance, à coup de hache dans le meilleur et le plus académique des cas.
Cruel Force ce sont 4 allemands qui après avoir produit en 2008 une démo qui versait déjà dans l’imagerie la plus banale de la bestialité  un discours qui nous mettait sur la piste des teutons à l’accent farouche et irrésistible des années 80, reviennent nous resservir une lampée de leur eau de vie sur un format plus long, premier album, première flamme.
En tout cas Into the Crypts… , cette première démo, posait le décor et forcément après 2 ans de gestation il y avait peu de chance pour que l’on change la recette d’alors…

Ça ronronne comme une américaine.

 

Oui mais une sud américaine, avec de belles formes, aux ogives bariolées de couleurs heavy, aux chromes sexy qu’un Motörhead pourrait chanter jusqu’à  plus soif ou qu’un Celtic Frost pourrait croiser du regard sans déplaisir dans son rétroviseur.

Autant dire que quand on pose la première fois ses oreilles sur The Rise of Satanic Might on se prend une décharge de Sarcofago ou Vulcano dans les oreilles comme à la première heure, le tout est tout de même monté sur un moteur qui monte un peu plus dans les graves, la digestion d’une vingtaine d’années ça peut avoir du bon.

Le thrash sud américain pratiqué dans les règles de l’art par les cousin germains, quel étrange occurence surtout quand on sait que l’école teutonne n’a rien à envier aux autres scènes thrash du reste du monde.
Une coquetterie esthétique assez intéressante. Un ton rock’n’roll soutenu tout du long par le goût fruité de l’essence et les longs kilomètres parcouru sur l’échelle du temps, de quoi réchauffer l’atmosphère sur le thermomètre des amateurs de thrash à l’ancienne qui s’étaient aussi arrêtés sur le Terrorstorm des californiens de Witchaven cette année.

Sodom peut être fier de ses rejetons, la cause thrash teutonne n’est clairement pas perdue.

http://www.myspace.com/cruelforce

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