Après la vie, qu’est-ce qu’il y a ? Bonne question à laquelle il est impossible de répondre mais à laquelle on va répondre quand même: après La Vie, il y a Troffea ! En effet, quel plaisir d’avoir des nouvelles des strasbourgeois de Haut&Court et de leur « math-grind-crust » révélé le temps d’un implacable EP, quoiqu’aujourd’hui […]

Après la vie, qu’est-ce qu’il y a ? Bonne question à laquelle il est impossible de répondre mais à laquelle on va répondre quand même: après La Vie, il y a Troffea ! En effet, quel plaisir d’avoir des nouvelles des strasbourgeois de Haut&Court et de leur « math-grind-crust » révélé le temps d’un implacable EP, quoiqu’aujourd’hui le côté math semble avoir souhaité se faire un petit peu la malle…

Troffea propose une version plus concise, moins alambiquée que ce que produisait Haut&Court auparavant (même s’il en reste quelques grumeaux par ci par là), mais toujours aussi sauvage ! Pour ainsi dire, le groupe joue désormais un grindcore plus « typique » in your face, beaucoup plus gras, plus sale… Certes ça va vite mais on s’en fout quand même partout, de cette gadoue dégueulasse !

Au point même de rajouter quelques ralentissement death/sludge bien pesants (Meursault, Hienes ou encore Swing, blindé de dissonances malsaines) histoire d’ajouter un peu d’inattendu dans cette avalanche de blasts assassins ! Les douze titres de ce premier long-format ne font pas de demi-mesure et misent (presque) tout sur la vitesse d’exécution. D’une efficacité à toute épreuve, le Haut&Court nouveau est un très bon cru: la violence primaire a pris le dessus sur les effets chaotiques qui ponctuaient La Vie pour le plus grand bonheur des amateurs de parpaings dans la gueule.