Attendu au tournant après l’excellent The Wrong Way (2013), Rotting Out revient distiller son hardcore punk ne lésinant pas sur l’énergie dans un EP cinq titres. A peine dix minutes au compteur, il n’en faut pas plus ici pour apprécier ces cinq fulgurantes rafales qu’on se prend en pleine poire.

Attendu au tournant après l’excellent The Wrong Way (2013), Rotting Out revient distiller son hardcore punk ne lésinant pas sur l’énergie dans un EP cinq titres. A peine dix minutes au compteur, il n’en faut pas plus ici pour apprécier ces cinq fulgurantes rafales qu’on se prend en pleine poire.

Pas de révolution sonore, Rotting Out fait bien du Rotting Out, soient des morceaux aussi incisif que catchy, autant d’appels à péter des câbles dans un pit bordélique surchargé. Du hardcore punk virulent qui n’oublie pas pour autant de groover un minimum en même temps qu’il brise des os (grâce à un bassiste assez inspiré).

Les deux derniers morceaux parleront aux puristes ou aux vieux de la vieille: Rotting Out a en effet décidé de conclure son EP par un (double) hommage à l’un des pères fondateurs du style dans lequel ils évoluent, à savoir Circle Jerks. Les classiques I Don’t Care et Live Fast Die Young se voient donc revisités par le groupe de L.A. en en conservant l’impact d’origine, ça donne même envie de se replonger dans le reste de l’œuvre de Circle Jerks.

Rotting Out signe un EP aussi expéditif qu’énervé, autant destiné aux tough guys, aux nostalgiques qu’à ceux qui veulent juste se faire plaisir avec dix minutes de punk hardcore qui ne se prend pas la tête.