Live-report: All That Remains

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Style: metalcoreAnnee de sortie: 2018

Concert du 13 décembre 2018 au Rock Café (Prague)

Après ma mésaventure du concert de Silent Planet trois jours plus tôt, me revoilà au Rock Café après avoir bien vérifié que mon nom figurait bien sur la guestlist. Ce fût bien le cas cette fois-ci, ouf ! All That Remains fait donc son grand retour en Europe, célébrant pour le coup la sortie de Victim Of The New Disease sorti il y a peu sur Razor & Tie Records. Une célébration pourtant ternie par le décès soudain d’Oli Herbert, leur guitariste lead, en octobre dernier. La bande à Phil Labonte a pourtant tenu à assurer sa tournée européenne commençant quelques semaines plus tard en recrutant Jason Richardson (Chelsea Grin, Born Of Osiris).

Le Rock Café parait un peu plus garni que lundi dernier, bien qu’il demeure pas mal d’espace. La faute peut-être au prix un brin prohibitif pour un groupe et une première partie locale (24 euros). Une première partie locale portant le nom de Brando’s Eyes, groupe originaire de Prague jouant un mix de post-hardcore (US) et de metalcore. A bien des occasions, on a pu sentir l’influence du groupe de tête d’affiche tant dans les attaques musclées que dans les passages à chant clean. Les riffs sont puissants malgré le manque d’originalité tandis que le chant clean manque parfois d’un peu de justesse. Des défauts qui n’empêche pas le dynamisme du groupe et la bonne humeur communicative de faire leur effet. Pas mal de gens semblant être satisfaits de leur prestation à la fin, tant mieux pour eux.

Une petite pause plus tard, All That Remains apparaît sur scène. Les mecs ont de la bouteille et cela se voit, tous dépassant aisément la quarantaine tandis que le nouveau venu faisait bien figure de jeunot à côté de ses « nouveaux » comparses. Le groupe de Springfield, Massachussetts, passera en revue sa discographie avec des titres aussi nerveux que fédérateurs tels que « Whispers (I Hear You) » où Labonte, tel un Jon Cena du metalcore, assurera autant ses rugissements que ses chorus à chant clair. Du chant clair qui sera privilégié sur certains titres typés « FM » comme « This Probably Won’t End Well » qui recevra un bel accueil. Des titres du dernier album seront aussi joués comme « Wasteland » ou le très brutal « Fuck Love », sonnant tel un Slipknot des débuts (ça tranchera pas mal avec le reste !). Bref, le groupe fait un grand écart permanent entre sa facette brutale et son visage adouci (heavy à la ricaine pourrait-on dire), un parti pris assez casse-gueule mais qui fonctionne assez bien en live tant l’énergie est de mise et qu’aucun temps mort ne se présente. Le leader du groupe prendra quand même une petite minute entre deux titres pour parler de la perte de leur guitariste Oli Herbert (quelques briquets s’allumeront dans le public), sans pathos et en en profitant pour présenter le nouveau venu. Un nouveau venu très à son aise pendant tout le set, technique et prenant quelques soli avec dextérité, il apparaît comme une très bonne pioche pour All That Remains (malgré son apparent isolement sur scène). Le temps filera assez vite (environ 45 minutes je pense), le groupe s’en ira sans rappel malgré les demandes.

Bref, une soirée de laquelle je n’attendais rien mais qui s’est avérée très sympathique. Du metalcore à l’ancienne (qui était assez typique au début des années 2000) contrebalancé de passages chantés (de lover), mais un charisme et une qualité sonore optimale qui auront tranquillement conquis le public. Metalcore’s not dead!

beunz
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