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Texas In July – Without Reason

Pour qui apprécie le metalcore, voir réapparaître Texas In July a forcément été l’une des bonnes nouvelles de l’année 2023. Le groupe ayant laissé ses activités de côté étant donné que certains membres avaient des projets à côté (le chanteur J.T. Cavey officiant chez Erra, ou bien le guitariste Chris Davis ayant rejoint The Ghost Inside) et rien ne laissait entrevoir une reprise alors que leur apparent split avait été entamé en 2016. Un split n’étant donc en réalité qu’une pause…

Hourhouse – Gold Tooth Guru

Oh que oui cette cover peut décourager ! Avouons-le, elle ne m’a pas vraiment incité à lancer l’écoute de ce Gold Tooth Guru, d’autant plus que l’intro « business finissant en fusillade » façon GTA V (« The Sit Down ») en rajoute une couche. Sauf que le premier album de Hourhouse a beaucoup plus à offrir, à condition d’être prêt à enchaîner les grands écarts car le groupe originaire de New Orleans apprécie changer son fusil (à pompe) d’épaule quand ça lui chante.

Dying Wish – Symptoms Of Survival

Valeur montante de la scène de Portland, Dying Wish vient enfin donner un successeur à l’acclamé Fragments Of A Bitter Memory (2021), pronant un retour vers les fondations du metalcore. Le quintet mené par la féroce Emma Boster (qu’on a vu récemment en featuring sur le dernier Serration) n’entend en rien révolutionner le genre, simplement se le réapproprier avec emphase.

Serration – Simulations Of Hell

Death old school, néo metal… la mode va clairement vers les vieilleries ces derniers temps, parfois produites avec goût comme si c’était sorti à l’époque. Les canadiens de Serration débarquent là avec les mêmes intentions: revenir aux origines du metalcore, premier du nom. Signé chez le très en vue DAZE records (qui a récemment sorti les derniers Witness Chamber ou Pain Of Truth, tous deux excellents), Simulations Of Hell va forcément caresser dans le sens du poil les amateurs du metalcore de la fin des années 90/début des années 2000, mais attention, un poil très rêche car la production [...]

Capra – Errors

Capra est de ces groupes ayant réussi en l’espace d’un seul album (End Transmission – 2021) à trouver un son « signature » au point d’être désormais parfaitement reconnaissable au milieu d’une scàne hardcore pourtant sur-saturée. Une qualité autant due a un sens aiguisé du riff nerveux rejoignant la hargne punk et les attaques métalliques, et par la voix aussi écorchée que désabusée de sa chanteuse Crow Lotus.

Monasteries – Ominous

Actif depuis une bonne dizaine d’années, Monasteries est une formation de Manchester officiant dans un deathcore personnel, s’inspirant de multiples genres adjacents allant du progressif au metalcore plus mélodique en passant par des séquences djent/techniques et même quelques ambiances provenant du black metal. Ce serait pas un petit peu le bordel là-dedans ?

Creak – Depth Perception

Nouveau venu dans ce revival (si on peut le considérer ainsi) néo-metalcore, Creak est un jeune groupe anglais (de Newcastle) débarquant avec son premier album. Depth Perception propose en effet une combinaison de hardcore métallique bien frontal complété par des moments hardcore dissonant à la Knocked Loose ou Vein.fm (« A Head Full Of Rain », « Harrow »), d’autres plus lourds façon djent (« Hare In The Woods »), un peu de mathcore façon Chamber ainsi que quelques passages mélodiques, histoire de varier les plaisirs.

Rituals – I Found Myself In The Dark

Jeune pousse anglaise qui s’est fait repérée par un concours organisé par Kerrang!, magazine lui ayant offert comme prix une prestation lors du dernier Download Festival, Rituals débarque avec un nouvel EP explosif. I Found Myself In The Dark propose une mixture de metalcore et de rock alternatif sur trois titres servant réellement à les mettre en lumière.

Chamber – A Love To Kill For

Un an après la mandale Carved In Stone, EP trois titres vraiment trop court, Chamber était nerveusement attendu au tournant. Car le groupe de Nashville, véritable espoir de la scène math/metalcore, se devait d’allonger un peu la dose car l’EP nous avait alors bien laissé sur notre faim (dans le bon sens du terme !). Et c’est chose faite avec ce A Love To Kill For, second album bien plus consistant avec ses quatorze pistes… pour même pas une demi-heure !

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.