Malgré l’actuelle baisse globale d’intérêt pour le metalcore, certains groupes persistent et visent le succès de groupes comme Parkway Drive. Eternel second couteau, les texans de Fit For A King sont pourtant actifs depuis treize ans et en sont déjà à leur sixième album avec The Path. Un nouvel album qui n’apporte absolument rien de […]

Malgré l’actuelle baisse globale d’intérêt pour le metalcore, certains groupes persistent et visent le succès de groupes comme Parkway Drive. Eternel second couteau, les texans de Fit For A King sont pourtant actifs depuis treize ans et en sont déjà à leur sixième album avec The Path. Un nouvel album qui n’apporte absolument rien de nouveau mais qui devrait tout de même enchanter les amateurs du style.

En effet, le groupe mené par le charismatique Ryan Kirby sait y faire en matière de riffs punchy agrémentés de soli et de mélodies clean restant immédiatement en tête (dès « The Face Of Hate »), il déroule avec aisance une collection de titres dans la grande tradition du style. Et c’est là que le bât blesse car on sent que Fit For A King ne cherche que l’hymne de stade (« Breaking The Mirror », ultra prévisible et blindé de clichés du genre).

Mais le groupe parvient à surprendre en sortant parfois de cette facette grand public. Ainsi sur des titres plus frontaux tels « Annihilation », « God Of Fire » (titre avec des sonorités electro qui voit la participation du chanteur de Crystal Lake), « Stockholm » qui flirte avec le deathcore ou la conclusion « Vendetta » qui offre une version plus brute de leur style (plus hardcore quoi). De quoi contraster gentiment des morceaux un peu trop calibrés pour vraiment convaincre (« Louder Voice », « Prophet », qui auraient pu être de bons titres sans ces clichés vocaux sur les refrains).

Bref, vraiment dommage que le groupe ne favorise pas sa facette brutale (où il se montre plutôt convaincant). On a là un album de metalcore de plus, un peu inégal, qui ne fera pas avancer le schmilblick, ni ne passionnera les réfractaires (bien que certains titres soient bien foutus). Les fans du genre (surtout version mainstream) se laisseront peut-être séduire.