Formé en 2020, ce quintet londonien propose un second album abordant les travers de la société actuelle à travers seize titres de street punk énergique, mêlant mélodies accrocheuses et invitations à la révolte, tout en célébrant la culture des pubs et la vie de la working-class.

Formé en pleine pandémie de covid (2020), The Chisel n’a pas chômé depuis, ayant sorti quatre EP/splits et un long-format (Retaliation – 2022) avant ce What A Fucking Nightmare au titre annonciateur de sa thématique générale. Eh oui, ce second album parle bien des travers de la société actuelle, et ça rend le quintet londonien bien fâché !

Avec ce son street punk des origines (pensez Angelic Upstars, Rancid et The Exploited), The Chisel déverse là seize titres ultra énergiques, sonnant comme cri de ralliement pour la working-class. Comme si leur vie en dépendait, le quintet mené par le charismatique Callum Graham (que l’on a pu apercevoir dans le clip du culte « Nation » de Home Front) déverse une collection d’hymnes à reprendre dans les pubs entouré de potes (« No Gimmicks » ou « Those Days » et son accordéon, parmi tant d’autres) ou bien en tant qu’invitation à la révolte (le bien nommé « Vengeance Is For Me »).

Constamment agressif mais sachant distiller d’excellentes mélodies accrocheuses (les hits « Living For Myself » ou « Bloodsucker »), The Chisel représente en 2024 le punk anglais des origines, « célébrant » la froideur des rues pluvieuses londoniennes ainsi que la chaleur des pubs (on se bat mais on trinque ensuite !). Pas de chichi mais du sing-along à foison pour cet « instant classic » du genre.