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Black Pestilence – Chaotic Wisdom

Trois ans après le furieux Hail The Flesh, les trois masqués canadiens Black Pestilence reviennent avec les mêmes envies de décadence et de violence avec ce Chaotic Wisdom. Avec sa cover quasi identique (à l’ancienne et plutôt repoussante), l’optique musicale de la bande à Valax (chant/basse) est aussi similaire: mixer la vélocité du thrash avec le côté evil du black metal, le tout dans la crasse du vrai punk.

Sickrecy – First World Anxiety

Monté par la fine fleur du grindcore, death et crust suédois (General Surgery, Birdflesh, World In Ruins, Damned To Downfall), Sickrecy débarque dans le game avec un premier EP armé d’un un son pas révolutionnaire pour un sou malgré des thématiques lui faisant écho (à la révolution). Death, grind mais aussi crust/d-beat se voient donc fusionnés dans un blender, pour un plat bien consistant servi bien chaud après avoir été saupoudré de rage.

Last Agony – The Imminent Slaughter

Réputé pour ses sorties black/death metal estampillées apocalyptiques, Sentient Ruin se permet parfois d’aller dans des contrées bien différentes bien que toutes aussi brutales. Venant de Toronto, Last Agony se présente donc un peu à part au milieu du roster blindé de death caverneux à tendance chaotique. Plus roots et direct, The Imminent Slaughter va pourtant avoir un effet assez similaire à beaucoup de ses camarades de labels durant cette courte collection de torgnoles allant à cent à l’heure.

Tenue – Territorios

Le temps passe, la pandémie est toujours là et sortent en ce moment de nombreux albums « made during covid pandemic », Territorios en fait partie. Enregistré pendant l’été 2020 par le trio galicien Tenue, ce nouvel album n’est qu’une seule et unique piste d’un peu moins de trente minutes, soit une ambitieuse approche musicale, aussi virulente qu’émotionnelle. Et pour tenir une demi-heure sans perdre leur caractère accrocheur, les espagnols puisent leur force dans différents genres.

Ett Dödens Maskineri – Det Svenska Hatet

Le crust punk et la Suède, c’est une grande histoire d’amour. Nombreux groupes proviennent en effet de là-bas, certains cultes (Anti Cimex en tête), d’autres connaissant un succès ne faiblissant pas au fil des sorties (Wolfbrigade, Martyrdöd) et une montagne de groupes plus confidentiels ne demandant qu’à être (re)découverts (au hasard Passiv Dödshjälp). Ett Dödens Maskineri (« une Machine de Mort » en français) est de ceux-là, respectant totalement les fondements du kängpunk (autre appellation du crust suédois) tout en y insérant d’autres influences au rendu plus émotionnel que la majeure partie de ces groupes.

Bain de Sang – Sacrificed For A Load Of Filth And Lies

Groupe parisien contenant des gens provenant de chez Blockheads, Comity, Judoboy et Aenima (aaah nostalgie en lisant ces derniers noms !), Bain de Sang annonce la couleur par son patronyme: rouge sang. Prenant la suite de We Are The Blood We Are The Fear (2015), ce nouvel EP est à l’image de sa (très réussie) cover: un pur carnage !

Puro Odio – S/T

Duo cagoulé originaire du Pays Basque espagnol, Puro Odio voit son EP sans-titre sorti l’an dernier réédité par Sentient Ruin. Se jouant des (gestes) barrières entre punk, metal et hardcore (on est ici plus précisément entre crust/d-beat, oï! et black metal), ces deux morceaux sont autant d’expéditions punitives nihilistes que l’on se prend en pleine poire en l’espace de cinq minutes à peine.

Destroyed In Seconds – Divide And Devour

Monté en 2008 par des membres de Phobia, Eat The Living et Necrosic, Destroyed In Seconds (simplifié en DIS) est de ces groupes qui prennent du vieux pour en faire du neuf. Entendons ici un cocktail de riffs bien ravageurs issu des scènes old-school crust/d-beat et swedish death, ce qui nous donne un panel d’influences allant de Discharge à Entombed. Pourtant le groupe de Los Angeles se distingue de ces références en se drapant d’une production moderne bien imposante.

Atrament – Scum Sect

Atrament fait enfin son retour ! Composé d’actuels et anciens membres de la fine fleur de la brutalité californienne actuelle (Vastum, Necrot, Mortuous, Abstracter, Moral Void, Black September), le quartet vient donner une suite toute aussi véhémente à son excellent premier LP. Mélangeant une fois de plus la radicalité du crust/punk à la putréfaction du black/death, la recette est une fois de plus une orgie de bestialité.

Split Cranium – I’m The Devil And I’m OK

Il y a tellement de groupes à mettre à l’actif d’Aaron Turner (l’ex-Isis qui se transforme peu à peu en ours d’après les photos): après Old Man Gloom, Twilight, Sumac et Mamiffer, voici Split Cranium, formé en 2012 avec quelques musiciens finlandais desquels il ne reste plus que Jussi Lehtisalo et Tomi Leppänen (tous deux dans le groupe Circle). Le reste du line-up étant complété par la compagne de Turner Faith Coloccia (Mamiffer) et par Nate Newton (Converge). Une réunion quelque peu disparate qui n’augurait aucunement du style appréhendé par ce désormais « supergroupe », le crust/d-beat !