Latest Content

Skálmöld – Ýdalir

En matière de folk/viking metal, j’avoue avoir un peu lâché l’affaire ces dernières années avant que l’on me propose de chroniquer ce Ýdalir, sixième album des islandais de Skálmöld. Actif depuis quasiment quinze ans avec un line-up n’ayant jamais changé (malgré des activités annexes comme des participations live en compagnie de Finntroll ou Eluveitie), le groupe poursuit à sa guise son exploration de la mythologie nordique et autres sagas islandaises (avec des inspirations venant aussi du poème du Grímnismál).

Kihlat – Aallon v​ä​hemm​ä​n k​ä​ytetyllä reunalla

Jeune quintet finlandais, Kihlat débarque armé de son premier album intitulé Aallon v​ä​hemm​ä​n k​ä​ytetyllä reunalla (pour les non finnophones, ça signifie « sur le bord le moins utilisé de la vague » ou quelque chose dans l’idée), cocktail explosif de nerfs et d’énergie mixant hardcore, punk et metal dans une frénésie particulièrement communicative.

Imperium Dekadenz – Into Sorrow Evermore

Quatre ans après l’excellent When We Are Forgotten (2019), Imperium Dekadenz, le duo allemand composé de Vespasian (guitare, basse, batterie, claviers) et de Horaz (chant, guitare, claviers), décide de remettre le couvert. Glissant leur black metal dans une atmosphère froide mélancolique derrière leur puissance épique, Into Sorrow Evermore se place dans la droite lignée de son prédécesseur.

Lumen Ad Mortem – Upon The Edge Of Darkness

Jeune trio australien composé de membres de l’underground local (bien que le batteur soit passé chez Deströyer 666, Blood Düster ou encore Sadistik Exekution), Lumen Ad Mortem a débuté ses activités en 2019 avec une démo trois-titres. Ces trois titres, on les retrouve quatre ans plus tard avec trois morceaux supplémentaires sur Upon The Edge of Darkness, leur premier véritable album.

Orm – Intet – Altet

Deux ans après ma découverte du groupe avec Ir, Orm revient avec un (très) gros morceau sur ce Intet – Altet (« le rien, le tout »). En effet, le trio danois ne fait pas dans la demi-mesure et propose ici un double-album de quatre titres faisant entre dix-neuf et vingt-quatre minutes, excusez du peu ! Des envies de longueurs qui s’étaient pourtant montrées un peu réduites sur l’EP Mit Blod (EP de 2020 où l’on avait exceptionnellement deux titres descendant sous le quart d’heure !), mais qui repartent ici de plus belle au profit d’atmosphères toujours aussi denses ayant pour [...]

Septicflesh – Modern Primitive

Honnêtement je ne sais plus où trouver l’inspiration pour parler de Septicflesh. En même temps pourquoi se prendre la tête à essayer de faire original, alors que les grecs sont de leur côté en pilotage automatique depuis plusieurs albums ?
Parce que voilà : ça ronronne sérieusement chez Septicflesh… C’est l’impression que laisse ce nouvel opus des grecs, et ce même après plusieurs écoutes. L’impression d’avoir affaire à un album correct, mais qui n’apporte absolument rien par rapport à ces prédécesseurs. On a même régulièrement à l’écoute de ce disque, l’impression que le groupe s’auto-parodie et qu’on a déjà [...]

Citadel – Remember Your Past

« Se souvenir de votre passé », voilà ce que nous propose Citadel, jeune formation bordelaise formée l’an dernier autour de deux ex-The Great Old Ones (Jeff Grimal au chant et à la guitare, Léo Isnard à la batterie), de Benoit Gateuil (Aenimals) à la basse et enfin de Meddy Beaufils Motte, véritable instigateur du projet, à la guitare et aux claviers. Un passé pas si éloigné (mais quand même un peu !) où la scène black metal n’hésitait pas à se la jouer symphonique devant le succès de Dimmu Borgir. C’est ce parti pris que reprend donc quasiment vingt ans [...]

Archvile King – À La Ruine

Projet solo d’un certain Baurus, Archvile King est né à Nantes en 2019 et se montre déjà très prolifique: un EP en 2020 (Vile), ce premier album et un split en compagnie de Simulacre (tous deux sortis récemment). Un important rythme de sortie allant de pair avec la musique qu’il produit, jouée essentiellement dans la frénésie.

Les Chants de Nihil – Le Tyran et l’Esthète

Ces dernières années, le line-up des Chants de Nihil a connu quelques bouleversements. En 2017, l’album Dix ans et demi de lutte contre le mensonge, la stupidité et la sobriété a été la matérialisation du retour dans Les Chants de Nihil du guitariste Mist. Pour Le Tyran et l’Esthète, c’est au poste de bassiste qu’il y a eu du changement avec l’arrivée d’ÖberKommander (Bestial Nihilism). Des mouvements de personnel qui n’ont pas affecté les envies créatrices de Jerry (chant/guitare) et ses compagnons d’arme qui livrent avec ce nouvel album une démonstration de black metal guerrier et majestueux décomposé en [...]

Griffon – ὸ θεός ὸ βασιλεύς (O Theos O Basileus)

Avec en son sein des membres officiant dans Moonreich, Neptrecus, Grind-O-Matic ou encore de Pensées Nocturnes, Griffon n’est pas un groupe de jeunes premiers. Pourtant ce O Theos O Basileus est ma première rencontre avec ce groupe parisien fondé en 2012. Déjà auteur de plusieurs albums (Har Hakarmel – 2016, un split avec Darkenhöld l’an dernier et un titre collaboratif avec Wyrms sorti il y a quelques mois), le quintet explore un black metal aux thématiques empreintes de spiritualité sur fond de temps anciens (focalisés notamment sur la Grèce antique et autres inspirations médiévales).