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Ô Lake – Still

Aussi actif dans le groupe de post-rock Fragments, Sylvain Texier est Ô Lake, projet solo dans lequel le rennais nous immerge dans son monde immersif où la délicatesse des atmosphères se voit produite par une alliance de piano cristallin, d’orchestrations feutrées et de quelques nappes électroniques vaporeuses. Après deux premiers albums, Refuge en 2019, puis Gerry – interprétation personnelle de la bande-son du film du même nom de Gus Van Sant – en 2021), Still renforce un peu plus les envies cinématographiques de son auteur.

BRUIT ≤ – Apologie du temps perdu, Vol.1

Ayant enfin obtenu la reconnaissance qu’il mérite avec le très bon The Machine is burning and now everyone knows it could happen again (2021), BRUIT ≤ l’a défendu en live un peu partout en Europe. En attendant de lui donner une véritable suite, le groupe toulousain s’accorde ici un break, qu’il considère comme une Apologie du temps perdu, soit la volonté de faire une véritable pause, en tout cas un ralentissement qui s’opère autant dans la conception que dans la réalisation de cet EP (le groupe ayant par exemple entièrement composé le titre introductif sur… papier !).

Haythem Mahbouli – Last man on earth

Haythem Mahbouli est un multi-instrumentiste et compositeur/producteur tunisien (désormais basé à Montréal) dont les envies musicales se rangent à mi-chemin entre musique classique et ambient. Déjà auteur de Catching Moments In Time en 2019, le voilà qui fait son retour avec le concept-album Last man on earth. Rien à voir avec la série humoristique du même nom, même si ce nouvel album nous met aussi dans la peau du dernier survivant sur Terre.

Lost In Kiev – Rupture

Sans être forcément le groupe de post-rock le plus exposé de la scène (malgré un nom sonnant actuel à cause du conflit en Ukraine), Lost In Kiev a su en quinze ans d’existence imposer son nom notamment grâce à des tournées en compagnie de groupes divers tels Maserati ou Enslaved. Le groupe parisien revient avec son quatrième long-format (son second chez Pelagic, trois ans après Persona) et nous livre une nouvelle pièce de post-rock au pouvoir cinématique obsédant.

My Sleeping Karma – Atma

Calé à ses débuts au rythme soutenu d’un album tous les deux ans, My Sleeping Karma a quelque peu baissé le pied suite à sa signature chez l’autrichien Napalm Records. En effet, suite à Moksha (2015), le groupe allemand n’a sorti qu’un live (Mela Ananda – 2017) avant de se faire attendre cinq longues années pour sortir Atma. Le quartet ayant apparemment connu des problèmes personnels durant ce laps de temps, ce nouvel album (célébrant les vingt ans du groupe) sonne donc plus sombre qu’à l’accoutumée et prend même des allures de catharsis pour ses membres.

Yawn – Materialism

Jeune quintet originaire d’Oslo, Yawn débarque avec un premier album fruit d’influences diverses et d’expérimentations. Et si un tel nom pouvait faire penser à une piètre estime de leur musique (« bâillement »), les norvégiens tentent au contraire de prouver ici que l’ennui ne fait pas partie de leur répertoire.