Total Devastation – Reclusion
Chronique Death Indus

Total Devastation – Reclusion

neurotool
neurotool
Auteur
6 mars 2005
il y a 20 ans
5 commentaires
50 vues
Année de sortie
2005
Note

Après cinq demos et un premier album Roadmap of Pain sorti en 2003, et un statut d’espoir, Total Devastation remet le couvert pour un second album Reclusion. Nos six Finlandais nous reviennent avec une musique toujours aussi efficace, melting-pot de death, d’indus et d’une foultitude de petits éléments donnant un son propre et un charisme […]

Total Devastation – Reclusion

Après cinq demos et un premier album Roadmap of Pain sorti en 2003, et un statut d’espoir, Total Devastation remet le couvert pour un second album Reclusion. Nos six Finlandais nous reviennent avec une musique toujours aussi efficace, melting-pot de death, d’indus et d’une foultitude de petits éléments donnant un son propre et un charisme à ce groupe.

Il est clair que ce n’est pas le premier groupe à mélanger les influences (et dont on vous vante les mérites avec plus ou moins de succès…) mais Total Devastation est un outsider à ne surtout pas négliger pour qui recherche puissance, efficacité, et atmosphère glaciale. Histoire de vous faire une idée de ce que vous pourriez croiser en écoutant cet album, un p’tit coup d’œil sur les influences revendiquées de ces finlandais : Morbid Angel, Carcass, Autopsy, Entombed, NIN, Strapping Young Lad, Ministry, Neurosis, Laibach…joli panel non ?

Bon revenons à ce Reclusion. Je dois bien dire que la déception fût mon premier sentiment après les premières écoutes… Je suis fan de l’album précédent et je ne retrouvais pas la même efficacité : un mix parfait entre une prodution de Mammouth digne des albums de Sludge les plus lourds et un rythme effréné vous obligeant à headbanger sans relâche tant le duo rythmique death / indus fonctionnait à l’unisson. Ce n’était pas que ces éléments n’étaient plus présents. Bien au contraire !

Avec ce nouvel album, la priorité ayant tellement été mise sur la puissance, l’effet semblait presque anéanti… trop de puissance tuant la puissance. Mais finalement après un petit temps d’adaptation, tous les éléments qui avaient fait le bonheur de mes oreilles (mais pas de mes cervicales… qui a dit « ouh le vieux con » ?!) me sont réapparus. Ô joie ! Et s’en était fait de mes cervicales…

Au final je ne peux que louer cet album. Certes l’évolution entre les deux albums est minime… mais bien présente et ce, notamment, grâce à de nouveaux éléments, de nouvelles influences empruntées à ici et là entre autre à Opeth et Hypocrisy. C’est justement ces influences qui ne m’étaient pas apparues dans un premier temps, un peu noyées sous ce torrent de puissance mais qui néanmoins donnent un nouvel élan non négligeable.

D’Opeth, ils auront retenu l’art des breaks et de certains arpèges, aérant ainsi des morceaux taillés pour bâtir des murs de son, faisant évoluer la dynamique de l’album, évitant ainsi toute monotonie et créant des surprises non moins négligeables . Quant à Hypocrisy, on retrouve ce même esprit du death si je puis m’exprimer ainsi, soit un death libéré de certains carcans et contingences, pour ne conserver que des mid-tempos dantesques, des riffs d’une brutalité assommante.

Il se dégage donc un goût pour l’emphase et la créativité mais encore et toujours un sens de la dynamique impressionnant ! On trouvera également ici et là des claviers sachant asseoir une ambiance (« Divine » et son souffle épique par exemple ou bien encore « Ground Zero » et son clavier Hammond). Cet album se découvre donc comme une jeune fille en fleur (quoique si la jeune fille est à l’image de nos six gaillards…). Ecoute après écoute, un break vous apparaîtra, un p’tit sample vous révélera pourquoi le morceau est aussi efficace à ce moment précis… bref c’est une mine d’or à explorer !

Lorsque vous saurez que cet album a été mixé aux Finnvox studios et que l’on retrouve en Guest vocal G de Rotten Sound sur deux morceaux, je pense que vous mesurerez mieux l’intérêt à porter à ce groupe surtout si vous recherchez un mix parfait entre lourdeur et dynamique assurant une puissance sans faille !
A noter que le douzième titre est une cover de Autopsy, uniquement disponible sur une édition limitée regroupant en supplément le clip de « Reclusion », le tout dans un packaging bien sympathique.

  1. murderous
  2. divine
  3. they stand on 3
  4. reclusion
  5. full circle
  6. converted illusion
  7. ground zero
  8. repentance
  9. well of the dead
  10. no surrender
  11. bleeding time
  12. in the grip of winter (autopsy cover)

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

death indus

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5 commentaires

damien luce

il y a 20 ans

Déception pour ce nouvel album, le précedent est d’un lourdeur extreme aevc un côté power qui renforce l’impact des morceaux.
Un album et un groupe voulant être plus extreme, pas convaicu pour l’instant on verra d’içi plusieurs écoutes!!!!!

neurotool

il y a 20 ans

C’est ce que je sousentendais au niveau du ressenti après 2/3 écoutes…mais laisse lui juste un p’tit temps, çà en vaut la peine!

damien luce

il y a 20 ans

toujours pas convaincu en fait……. grosse déception!!!

neurotool

il y a 20 ans

C’est dommage mais je comprends.

damien luce

il y a 18 ans

Plus d’un an aprés mes commentaires, je me suis replongé dans cet album et je dois avouer que je l’apprécie maintenant bcp !!! Comme quoi les goûts peuvent évoluer au fil du temps !!!
Leur nouvel album 2006 se nommant « wreck » est trés bon, avec le premier titre véritable clin d’oeil à Mastodon !!!

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